lundi 22 avril 2019

Se sentir en décalage


Aussi loin que je m’en souvienne, je me suis toujours sentie plus ou moins en décalage avec mon entourage. Souvent j’étais la plus jeune dans les groupes, j’avais l’impression d’être un peu le bébé. Et même si maintenant ce statut de « bébé » à un peu changé (je suis la plus « vieilles » de toutes mes amies pratiquement), ce sentiment d’être en décalage, lui, est toujours bien présent.
Je pense que comme la plupart des personnes entrées dans la vingtaine, je suis arrivée à un âge où tout notre entourage, ou presque, commence à avoir une vraie vie d’adulte.

La plupart de mes amies sont parties de chez leurs parents, tous les gens que je côtoie sont en couples et commencent plus ou moins à avoir des projets de vie.
Et puis, il y a moi qui, à côté de tout ça, à tendance à se sentir bien en retard ou un peu à la traîne sur plusieurs choses.
Alors je sais bien qu’il ne faut pas se comparer aux autres, mais c’est parfois difficile d’avoir le sentiment d’être un peu celle restée sur le banc de touche, à regarder le train de la vie passer sans arriver à trouver une place dedans pour y monter.

Il y a quelques mois, lors d’une formation, j’ai découvert le terme « adulescents », ce groupe social un peu hybride de jeunes adultes, plus adolescents donc, mais qui pour diverses raisons ne se retrouvent pas en tant qu’adultes (soit car ils n’ont pas terminé leurs études, qu’ils sont sans emploi, ou vivent encore chez leur parent, etc). Et finalement je me suis retrouvée totalement dedans.
Dans mon cas, j’ai terminé mes études et j’ai, a priori, un boulot stable, mais en revanche je vis encore chez mes parents.
D’une part car je ne me sens pas forcément prête à vivre seule (hello again anxiety), et d’autre par car financièrement ça ne serait pas forcément évident (un loyer à payer seule en Ile de France, on réfléchit un peu avant de se lancer tête baissée dans la sacro-sainte indépendance).


Et pourtant ça semble si simple pour certaines personnes. Comme je vous le disait plus haut, la plupart des personnes de mon entourage sont ou vont s'installer, seul.e.s mais le plus souvent c'est en couple… alors peut-être que ça aide aussi.
C’est d’ailleurs un autre point sur lequel je commence à me sentir en très gros décalage : le touchy plan sentimental.

Si le fait d’être célibataire peut parfois être pesant (la solitude, l’envie de partager, etc. i’m not gonna lie, it sucks), ce n’est pas le plus dure finalement. Non, le plus dure c’est se sentir exclue de certaines conversations, ne pas pouvoir s’exprimer sur des situations que seules les personnes en couple peuvent avoir.

Et ça, je l’ai un peu réalisé grâce à un épisode du Podcast d’Entre Nos Lèvres (dont je vous avais parlé ici), l’épisode 03 pour être précise (pour l’écouter c’est par ici) dans lequel j'ai pu m'identifier au témoignage d'Alix.
J’en avais pas forcément conscience avant, mais je le sens bien que parfois je fais un peu tache au milieu de ces conversations (valable, aussi, quand je me retrouve au milieu d’un groupe de mères de familles qui n’ont, a priori, que leurs enfants comme sujet de discussion).
Je me sentais exclue mais je pensais dans le fond que c’était ma faute, que c’est moi qui m’excluait toute seule. Alors que non, je n’ai pas le choix en fait. C’est normal de ne pas se sentir concernée, de ne pas pouvoir s'identifier à certains trucs quand on ne les vit pas ou qu’on ne les a, parfois, même pas vécu du tout.

Et c’est dure en fait de se retrouver exclue, de subir une situation qui est déjà pas forcément bien vue socialement, mais quand tu peux difficilement t’intégrer… je vous laisse imaginer le(s) moment(s) de solitude décuplé(s) par 1000.


Et puis comme pour se prendre un appart, se mettre en couple à l’air si facile pour tout le monde qu’on en vient fatalement à se demander si on est normale et encore une fois à se comparer.
Car il vient de là ce sentiment de décalage. On se sent en décalage par rapport aux autres, par rapport à ce que la société nous dicte depuis notre plus jeune âge (on va à l’école, on fait des études, on trouve un boulot, on se met en couple, on achète une maison, on se marie et on fonde une famille. Easy peasy, right ?) et fatalement, on compare à quel stade chacun en est dans la vie.

Sauf que la vie, ce n’est pas si simple. Malheureusement (ou heureusement), chacun avance à son rythme, chacun à ses aspirations, ses envies mais aussi ces difficultés à avancer dans la vie.
Il y aura toujours quelqu’un qui paraitra plus avancé que nous et, a contrario, je suis presque sûre que quelqu’un nous trouvera plus en avance que lui.
C’est totalement normal qu’on avance tous différemment dans la vie car nous n’avons pas la même, de vie. Et même si j’ai tendance à l’oublier bien trop souvent depuis quelques temps, nothing’s wrong with me. Comme le disais très justement Amandine dans un de ces posts ici, à propos de ne pas se sentir en phase avec son entourage : « ne vous inquiétez pas trop si votre parcours est différent, un peu plus difficile, il est en constante évolution. Prenez votre temps pour faire les choses biens et si ce n’est pas pour tout de suite, restez optimiste, votre temps viendra. » (je vous invite également à lire son article qu’elle a écrit plus récemment sur le fait de ne pas se forcer ici).


Je pense que nous sommes plusieurs à nous sentir en décalage, qu’on est 18, 20, 30 ans et même bien après, ça sera toujours le cas. L’important est d’avancer à son rythme, il n’y a pas de bon ou mauvais chemin à prendre suivant notre âge, comme disait un grand philosophe « chacun sa route, chacun son chemin ». Peu importe notre âge, et la pression sociale ambiante, ce qu’il faut c’est profité et keafé sa life du mieux qu'on peut (friendly reminder pour vous et aussi un peu, pour moi)  


One day you will look back and see that all along: you were blooming. — Morgan Harper Nichols
lundi 15 avril 2019

Les Films du Mois #25 — Janvier & Février 🎬

Après les premières lectures de l’année, c’est le moment de faire un point sur les premiers films découverts en 2019 !
Je me suis un peu restreinte niveau envie ciné : chaque mois je me fais un « planning sortie » avec tous les films qui m’intéressent et depuis janvier j’ai décidé de choisir un film par semaine, maximum deux. Ca m’aide à y voir plus claire et je sélectionne vraiment ceux que je veux voir. Et je me rends compte que j’arrive beaucoup plus à m’organiser pour aller au ciné, sans me mettre une pression inutile.
Et puis ça me permet également d’être plus souple pour aller voir des films que je n’avais pas forcément choisie quand on me le propose.
Anyway, ce nouveau système a donc plutôt bien porté ces fruits puisque je suis allée au cinéma découvrir huit films durant les mois de Janvier et Février ! 


WILDLIFE (2019) ★★☆☆☆
Le film ne me tentait pas trop de base mais on m’a proposé d’aller le voir, je me suis dit que peut-être j’aurais une bonne surprise.
Et bien non, c’était exactement ce à quoi je m’attendais c'est-à-dire le genre de film très bien réalisé, avec de bons acteurs (le duo Jake Gyllenhaal x Carey Mulligan était incroyable), une histoire ma foi sans problème mais qui n’est absolument pas mon style.
Je n’accroche pas, j’ai trouvé ça long, très long, j’espérais un rebondissement mais finalement rien de surprenant. Et puis certains passages du film était quelque peu malaisants et la fin m’a laissé totalement de marbre.

UNE FEMME D’EXCEPTION (2019) ☆☆
Je suis un peu mitigée sur ce film, car j’ai adoré la première partie, j’étais totalement absorbée dedans, et puis dès la deuxième partie je l’ai trouvé looooong et beaucoup trop axé juridique. Je sais que c’était tout le sujet du film, mais tous ces termes m’ont perdu. 
J’ai trouvé ça d’autant plus dommage que finalement le procès à la fin est expédié. Toute cette préparation pour ne pas vraiment en profiter.
Mise à part ça, j’ai trouvé ça super chouette qu’une personnalité féminine si forte et si importante soit mise en avant dans un tel film ! Felicity Jones porte très bien le rôle de juge, avec à ses côtés Armie Hammer qui ne lui vole jamais la vedette.
Et ce genre de film, on en redemande !

BIENVENUE À MARWENN (2019) ☆☆☆
Tout comme Wildlife, je n’avais pas l’intention d’aller voir ce film mais on m’a proposé. Sauf que contrairement au premier, j’avais un peu plus d’espoir d’aimer.
Pour le coup, là ce fut une belle déception. Steve Carell est génial dans son rôle, tout comme les différentes actrices qui l’accompagnent, la réalisation est top mais la mayonnaise n’a pas prit, je n’ai pas réussi à être entrainer à Marwen. Je suis malheureusement passée à côté de l’histoire, qui pourtant avait tout pour me toucher.

THE HATE U GIVE (2019) ★★★★
S’il y a bien un film que j’attendais en ce début d’année c’est celui-ci. Je vous avais parlé du roman dans mon article petites lectures coups de coeur 2018 ici, et bien son adaptation est à la hauteur de l’original. Bon avec ses défauts un peu « classique » du genre des éléments en moins, des personnages moins exploités etc.
En même temps, difficile d’adapter presque 400 pages en à peine 2h de films. Même si quelques petites choses m’ont manquées (le côté allié de Chris, le petit ami de Starr, beaucoup plus présent dans le roman) voir parfois dérangées (dans le livre, Hailey, la white BFF de Starr fait des remarques racistes beaucoup plus… subtil, elle n’en a même pas vraiment conscience. La scène où Starr lui explique que son comportement est raciste est d’ailleurs beaucoup plus pédagogique dans le livre, beaucoup moins violente que dans le film, et plus explicative), le message reste le même et les images donnent beaucoup plus de puissance et de dimension aux propos tenues dans le roman. 
Le film est à l’image du livre, un vrai coup de poing : je savais ce qui allait se passer mais ça ne m’a pas empêchée d’être très tendue, de ressentir la pression qui monte peu à peu au fur et à mesure que l’histoire avance. Ca ne m’a pas empêché non plus d’avoir le coeur brisé avec Starr, et d’avoir envie de me battre avec elle.

DRAGONS 3 : LE MONDE CACHÉ (2019) ★★★★
Autre film que j’attendais impatiemment et en même temps pas trop-trop, c’est le dernier volet de la saga Dragons. 
J’avais hâte de retrouver Krockmou et Harold et pourtant je n’avais pas du tout envie de leur dire au revoir. Mais il le fallait bien, et le film, bien que plein de défauts, a donné la meilleure des fins aux aventures de Krockmou et Harold.
Si on prend le film en lui même, l’histoire n’a rien de folichonne, tout est cousu de fil blanc. Vous me direz pour un film d’animation c’est normal mais j’en attendais beaucoup plus, surtout après le 2e film qui avait été une réelle surprise.
Ici rien de surprenant, ça en est presque décevant pour cette saga : le méchant est tout ce qu’il y a de plus classique, la love story de Krockmou n’a rien non plus d’originale (d’ailleurs je suis la seule à n’avoir rien trouvé d’extraordinaire à la Light Fury ???), et puis bon l’histoire de partir à la recherche d’un monde mythique, rien de bien innovant.
Mise à part ces petites choses qui m’ont quelques peu déçues, il y a tout de même certains éléments qui m’ont hypé de fou, notamment le fait que la sensibilité des hommes, vikings en plus, soient montrée, assumée et absolument pas là pour être moquée, bien au contraire. Et bien évidemment, depuis le premier film, ce que j’apprécie dans cette saga ce sont les personnages féminins à la fois badass, indépendant et intrépide (parfois même plus que certains personnages masculins).
Pour ce qui est de la fin, bien que j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps les dix dernières minutes, c’était la conclusion qu’il fallait faire (même si c’était douloureux pour mon petit coeur mou) afin de donné une fin digne de ce nom à une des meilleures sagas de films d’animations.

MINUSCULE 2 : LES MANDIBULES DU BOUT DU MONDE (2019) ★★★☆☆
Minuscule, c’était la découverte mignonne de ce début d’année. J’avais vu le premier film, mais j’en avais très peu de souvenir. Je pense qu’il ne m’avait pas marqué plus que ça. 
J’ai un peu hésité à aller voir ce second film, et puis finalement la BO m’a donné envie : je voulais savoir comment ils allaient faire moi pour retrouver leur copine coccinelle partie se dorer les ailes au soleil !
Ben j’ai pas été déçue. Les scénaristes et réalisateurs sont super fort car ils arrivent à nous embarquer dans cet univers « minuscule » et surtout à faire passer les émotions et ‘paroles’ de ces insectes sans qu’ils ne prononcent le moindre mot.
C’est à la fois très touchant et très drôle, et l’avantage de ce genre de film c’est que ça plait à la fois aux plus jeunes et aux plus grands et puis ça montre en plus la richesse de la biodiversité sur terre !

MY BEAUTIFUL BOY (2019) ★★☆☆☆
C’est l’appel du cast qui m’a fait aller voir ce film. Timothé Chalamet en duo avec Steve Carrell je demandais à voir. Alors si le duo fonctionne parfaitement bien, je ne vous cache pas que c’est tout ce que j’ai apprécié dans le film.
Je n’ai pas du tout été sensible à l’histoire, c’est horrible de dire ça mais tout ce qui touche à la drogue ça me passe un peu au dessus de la tête. Et pourtant j’ai conscience que c’est un mal qui touche une bonne partie de l’humanité. Mais comme je n’y suis pas confrontée directement, je pense que je n’arrive pas à me sentir concernée plus que ça. Et de ce fait, je suis passée une fois de plus à côté. 
C’est dommage car ça reste un beau film avec pour une fois une chouette relation père-fils montrée et développée à l’écran mais ça n’a pas suffit, et je suis ressortie de la salle très mitigée.

CREED II (2019) ★★★☆☆
Je vous le dis direct, j’ai regardé le premier film la veille d’aller voir le deux au cinéma. J’ai trouvé le premier cool, mais je crois avoir préféré le deuxième.
J’ai beaucoup aimé l’histoire et les enjeux, et puis j’ai trouvé Creed vachement plus humain et sensible dans ce deuxième film.
J’avais découvert Michael B. Jordan en bad guy dans Black Panther, ben je dois avouer que le rôle dans Creed lui va 1000 fois mieux.
Je connais rien du tout à la boxe, j’ai vu aucun Rocky (what a shame ?) mais j’ai trouvé ça cool de me plonger dans cet univers et d’en apprendre plus sur ce sport car finalement c'est bien plus que deux personnes qui se tapent sur la tronche sur un ring.
J'ai d'ailleurs bien apprécié que ça soit un vrai boxeur qui est joué le rival de Creed dans le second film.


Comme toujours, ce sont les films d'animations que j'apprécient le plus. Je suis d'ailleurs toujours très ravie lorsque la période de vacances scolaires approchent car il y en a souvent plusieurs à l'affiche ! Je ne suis pas fermée à d'autres genre cinématographique, mais vous commencez à le remarquer, ce n'est pas ceux qui m'emballent le plus. Mise à part, peut-être les adaptations des romans que j'ai lu ou encore les rom-com (c'est moi ou ça manque un peu au ciné en ce moment ce genre de film ?)

Et vous, c'est quoi vos préférences cinématographiques ?
lundi 8 avril 2019

Les Jolies Choses de l'Hiver ❄️


Avril est là, ce qui signifie que ça y est ! l’hiver est enfin derrière nous, pour mon plus grand bonheur.
Les journées ensoleillées qui s'allongent, la douceur du printemps qui s’installe, les arbres en fleurs : il y a quelque chose de magique et de satisfaisant à cette période de l’année. Je ne sais pas vous, mais moi ça me donne envie de faire mille et une choses, j’ai l’impression de recharger enfin mes batteries, comme si je sortais d’hibernation.

Pourtant, bien que l’envie de dormir pendant l’hiver fût grande, je ne suis pas restée sans rien faire ces derniers mois, au contraire.
J’ai longuement hésité entre vous partager les Jolies Choses d’hiver (comme j’avais fait pour l’automne ici) ou bien uniquement mes favoris de Mars, puis finalement j’ai décidé de faire un petit condensé des deux ! C’est l’avantage de cette catégorie, elle est hybride et je l’adapte un peu comme je veux.
Alors, installez-vous avec votre tasse de café/thé/latte/ce que vous souhaitez, car on a plein de choses à se raconter depuis janvier !

- EXPOSITIONS -


Au niveau des sorties culturelles, je suis allée à l’Atelier des Lumières voir l’expo consacrée à Klimt avant qu’elle ne se termine. Et wow quelle expérience visuelle et auditive. C’était magique ! Une immersion absolue dans l’univers coloré du peintre, ce qui m’a permit de redécouvrir son oeuvre différemment. 
Il me tarde à présent de découvrir celle consacrée à Van Gogh qui promet d’être tout autant impressionnante.


Fin janvier cette fois, c'est à la Philarmonie que je suis allée pour l’exposition sur les comédies musicales. Elle très immersive aussi, et j’ai appris plein de choses sur les comédies musicales. Ca m’a donné envie de rattraper mes lacunes, car bien que j’en ai vu plus que je ne le pensais, il y m’en reste énormément à découvrir!


Dans un tout autre registre, j’ai réussi à trouver un moment pour aller visiter avec ma soeur la petite expo Hors Les Murs du musée Art Ludique, consacrée à la trilogie des films Dragons. 
Je vous ai parlé plusieurs fois des exposition du musée (ici), mais celle-ci rentre direct dans mon top 3. J’adore les films Dragons alors quel plaisir de découvrir le travail en amont qui a permit leur réalisation. 
C’était génial de voir les différents croquis mais aussi peintures numériques qui ont servit de base. Je venais de voir le troisième film en plus, alors c’était un beau moyen de conclure et dire au revoir à cette merveilleuse saga.
(Je suis quand même un peu triste de ne pas avoir eu une « vraie » exposition avec une vraie boutique, j’aurais adoré acheté un catalogue ou rien qu’un reproduction d’une des oeuvres).

- CONCERT ET SPECTACLE -


Pour ce qui est des spectacles/concerts, j’en ai déjà fait deux en ce début d’année !

Début février, je suis allée voir Patrick Bruel avec ma maman. Des années que j’avais envie de le voir en live, des années que je rêvais de vivre mon moment de fangirl de 40 ans et c’est maintenant chose faite.
Je craignais qu’il ne chante pas mes chansons favs (les plus connus quoi) et se contente de son dernier album, et bien il a super bien mixé les deux. Les mises en scènes, assez sobre finalement étaient sublimé par les jeux de lumières ! Patrick Bruel déborde d’énergie et en plus, elle est communicative. 
Il y avait une super ambiance dans la salle, c’était super et je suis trop contente de pouvoir dire que oui, j’ai vu Patrick Bruel au moins une fois dans ma vie en concert (et puis ça a trop plu à ma maman aussi donc double joie).

Et puis début mars, c’est avec ma soeur cette fois que je suis allée à Mogador voir la nouvelle comédie musicale qui s’y tient jusqu’à juin : Chicago. 
Chicago pour tout vous dire, je connais parce que j’ai dansé sur la chanson d’ouverture pour un spectacle de danse, sinon je n’ai jamais vu le film. C’était donc la grosse surprise pour l’histoire, et les chansons. 
D’un côté c’était pas plus mal car je n’ai pas été trop dérangé par l’adaptation en VF des morceaux musicaux (même s’il faut l’avouer la traduction était assez … facile), d’un autre je n’ai pas de point de comparaison. Mais pour être honnête, je n’ai pas eu de gros coup de coeur.
J’ai passé un bon moment et une bonne soirée, les performance était tops, la mise en scène plutôt cool malheureusement, il m’a manqué un petit truc pour être conquise.

- DISNEYLAND & ESCAPE GAME -


Passons à présent aux sorties « loisir » ! Que serait un article « Jolies Choses » sans un passage à Disney ? Vous l’aurez compris, une fois n’est pas coutume, je suis retournée à Disneyland profiter de la saison hivernale.

Une fois début décembre, avec mes copines de fac, au moment de la saison de Noël sur le parc (et durant lequel nous avons dégusté ces trop bonnes gaufres Mickey), et puis une dernière fois début janvier, avant que mon Pass Annuel se termine.
Pass qui s’est terminé et que je n’ai à ce jour, toujours pas renouvelé pour diverses raisons. Oui, vous avez bien lu, pour l’instant Disneyland et moi s’est fini !

Alors pour en profité une dernière fois de la meilleure des façons qui soit, j’y suis allée avec ma soeur et surtout pour la première fois avec … ma nièce !
Je crois que j'attendais ce moment depuis qu’elle est née, si ce n’est même avant. C’était un peu mon auntie goal  de fan de Disney de l’emmener au Parc. Alors certes, on a pas rentabilisé notre journée en attractions (on a quand même fait deux fois Buzz l’éclair, en plus de Peter Pan, It’s a Small World, on a même pu faire Dumbo) mais on a rencontré plusieurs personnages Disney dont Mickey et oh my, mon petit coeur mou a instantanément fondu devant l’émerveillement de ma nièce. 
J’ai d’ailleurs été impressionnée par sa patience car même si nous y sommes allées durant la période la plus creuse, nous avons tout de même eu parfois un peu d’attente que ce soit pour les attractions ou pour rencontrer des personnages.
En tout cas, elle a adoré sa journée, et depuis elle me demande sans cesse « quand est-ce qu’on retourne au parc de Mickey ? » (le bon prétexte pour reprendre un pass annuel si vous voyez ce que ej veux dire).

Après notre journée à Disney en décembre dont je vous parlait plus haut, nous avons testé l’Escape Game avec mes copines de fac en mars !
Après en avoir pré-sélectionné 5-6 niveaux débutants, notre choix s’est porté sur « Les naufragés du Liberté » chez Tempête Sous Un Crâne. C’était notre première à toutes les quatre, on s’en est d’ailleurs pas trop mal sortie. On ne s’est pas échappées dans le temps impartie mais on s’est bien amusées, et on a bien rigolé à essayer de faire fonctionner nos méninges un dimanche matin.
On a déjà prévu de s’en refaire un dès qu'on aura l’occasion de se revoir !

- WEEK-END THALASSO EN BRETAGNE -


C’est bien jolie de faire fonctionner les méninges, de sortir et s’amuser mais la fatigue commençait vraiment à se faire sentir là.

Heureusement, le petit week-end Thalasso avec maman est tombé à pic. Nous sommes parties trois petites jours à Carnac en Bretagne dans le centre Thalazur.
Je n’avais aucune idée (ou une très vague idée) en quoi consistait un séjour en thalasso et ce fut une chouette découverte. Nous avons pu tester différents soins et nous avons pu profiter de la piscine et du hammam. Le programme parfait pour se détendre et se couper un peu de la vie parisienne.
C’était en plus la première fois que j’allais en Bretagne, malheureusement il a plu quasiment tout le temps que nous y étions. Nous avons tout de même pu profiter d’une belle éclaircie pour se promener sur la plage.
En ce qui concerne l’hôtel et le resort, ils était super cool : j’ai adoré la chambre (je me suis sentie si youtubeuse). Nous étions en demi-pension, nous avons donc diné au restaurant qui était top, la carte proposant un plat végéta*ien qui changeait chaque jour.
Et surtout, l’institut de Thalassothérapie Thalazur de Carnac est engagé dans le développement durable, et est la seule thalasso à proposer des soins bio.


Thalassothérapie - Hotel & Spa

Avenue de l'Atlantique
56340 Carnac


- ET KÉRO, LE PETIT NOUVEAU -


Et puis, j’ai gardé le meilleur pour la fin, si vous me suivez sur les réseaux sociaux vous avez déjà dû apercevoir ses grandes oreilles, mais fin février, je me suis enfin décidée à adopter une boule de poils.

Cela faisait des mois que j’y songeais sans jamais vraiment me lancer, par peur surtout des responsabilités que ça impliquait et puis aussi car j’avais sans cesse le sentiment de culpabilité de remplacer mon petit Berlioz et aussi Twist.
J'ai d'ailleurs longuement hésité entre lapin et cochon d'inde et puis finalement, c'était un lapin qu'il me fallait.
Je ne voulais pas le prendre en animalerie (même si croyez moi, j’ai plusieurs fois failli craquer). Je me suis d’abord tournée vers des associations mais des lapins, il y en a très peu ou bien ce sont des vieux lapins et moi je voulais un petit bébé ou à défaut un jeune lapin. Et puis les procédures et conditions d’adoptions étaient souvent galères, et la plupart du temps ils se trouvaient trop loin géographiquement.

Finalement, c’est un dimanche soir, lors d’une énième recherche sur Le Bon Coin, que je suis tombée sur cette fameuse annonce d’une portée de lapereaux chez des particuliers, au nord de Paris. Après avoir réfléchis pendant deux bonnes journées, j’ai pris mon courage à deux mains pour envoyer un message le mardi soir. Et puis après tout s’est enchainé : je suis allée les voir le jeudi en fin de journée, et le samedi matin je revenais à la maison avec l’élu ! 
Alors voilà, depuis le 02 mars, je suis maman lapin d’un petit Kéro. J’en suis complètement gaga ♡

❄️

Cet hiver, pas de gros épisode neigeux comme l'année dernière à Paris. On en a eu un peu, mais pas de quoi s'affoler. Et bien que je sois très contente que l'hiver soit enfin terminé, je dois avouer que toutes ces choses l'ont rendu un peu moins long !
Maintenant place au printemps et au mille projets qu'il m'inspire. J'ai, en plus, déjà de belles choses de prévues pour l'arriver des beaux jours.
lundi 1 avril 2019

Mes petites lectures #7 📚

Je vous le disais dans mon article à propos de mes "coups de coeur lecture 2018" (ici), cette année je suis bien décidée à parler plus lectures par ici.
Nous sommes au mois d'avril et la jauge de mon Goodreads Challenge est déjà bien haute ! Pourtant en début d'année, je n'étais pas très inspirée, alors j'ai décidé d'enfin me lancer dans la relecture de mon manga préféré : Card Captor Sakura. Les 12 tomes à peine avaler en une dizaine de jour, mon envie de lire était revenue.
Et c'est ainsi que j'ai presque enchaîné les différents livres dont je vous parle (enfin) aujourd'hui.



Dans ce livre on parle des introvertis, des timides, de ceux qui s’effacent, de ceux qui ont l’impression de tellement être réservés qu’ils en deviennent « transparents » du fait qu'ils ne font pas assez de bruit.

C’est le cas de Esther, qui un beau jour lors d’une situation totalement classique de son quotidien va littéralement disparaitre. Des yeux de tous déjà, mais aussi de la mémoire, puisque personne ne s’inquiète de sa soudaine absence. Cette situation va durer à peine cinq minutes la première fois, mais va se répéter et, au fur et à mesure, s’allonger.
Au début effrayer, Esther, va commencer à trouver des avantages à cette situation peu commune. Elle va également tisser des liens d’amitiés avec d’autres personnes transparentes et découvrir qu’elle n’est pas la seule à avoir cette particularité.
Sauf que cette situation, loin d’être normale, va rapidement avoir des conséquences sur le futur d'Esther.

Même si je n’ai pas eu de gros coup de coeur, ni de grosses surprises durant ma lecture, elle m’a tout de même fait un effet de claque : moi qui suis une introvertie, qui ait souvent l’impression d’être transparente, c’était un chouette rappel à l’ordre. Et surtout une belle représentation de toutes les personnes qui le sont avec un chouette message à la fin sur notre personnalité et notre tempérament. Car malgré ce qu’on peut penser (nous, en tant qu'introvertis, mais aussi la société), ça ne sert à rien de vouloir changer car c'est notre petite particularité et dans certaines situations c’est aussi notre force.

NOTE : 3/5


S’il y a bien un genre littéraire auquel je n’accroche pas ce sont les romans policiers. J’ai très peu, si ce n’est aucun souvenir d’en avoir lu plus jeune, encore moins depuis le lycée. Je n’ai par exemple jamais lu de Sherlock Holmes, ni d’Arsène Lupin. Il y a deux/trois ans j’ai essayé de lire un Agatha Christie, je me suis ennuyée à mourir. J’ai tenté un ou deux titres du côté des romans ados qui ne furent pas non plus un grand succès.
Alors quand j’ai reçu We are Young de la part de la Collection R, j’ai eu espoir de me réconcilier un peu avec le thriller/polar. Je me suis accrochée de toute mes forces, mais non, ça n’a pas suffit. 

Dans We Are Young, c’est Evan qui mène l’enquête pour comprendre et trouver des réponses à ce tragique accident de voiture qui a eu lieu le même soir que le mariage de sa mère. L’affaire aurait pu rapidement être bouclée si les quatre passagers dans la voiture n’avaient pas été quatre ados qui se connaissaient à peine. Et surtout si le seul survivant n’était pas le fils du nouveau beau père d’Evan.

Dès les premières pages, j’ai eu du mal à rentrer dedans. J’ai déjà eu du mal à comprendre et cerner tous les personnages (qui sont finalement trop nombreux et de fait pas assez approfondi durant l’histoire). Il y a beaucoup de longueur, sûrement pour entretenir le suspens, mais personnellement je n’ai ressenti aucune tension durant ma lecture, au contraire j’ai trouvé ça très linéaire. Sauf peut-être juste avant LA révélation, au moment où je commençais un peu à m’intéresser à l’histoire, l’envie de connaitre la suite à légèrement gonflé et puis est retombée aussi vite qu’un soufflé.
Après avoir lu plusieurs critiques je m’attendais à plus surprenant, plus puissant comme explication.

C’est dommage car malgré tout il faut reconnaître qu’il y avait de bonnes idées, de bons éléments mis en avant, tous les ingrédients pour en faire un livre poignant et nécéssaire (le message est tout de même important et d’actualité) mais la mayonnaise n’a pas du tout prit avec moi.

NOTE : 2/5


Lorsque j’ai lu le résume de Fandom, ce qui m’a tout de suite donné envie c’est l’évocation d’Hunger Games. L’idée de me replonger dans l’univers, de découvrir Katniss autrement ne pouvait que me plaire… sauf que le résumé en quatrième de couverture était assez trompeur. En effet, dès les premières pages je me suis rapidement rendue compte que je n’allais pas du tout retrouver Katniss, ni les arènes des fameux « jeux de la faim ».
Je vous laisse imaginer ma déception, j’ai tout de même voulu continuer car j’étais malgré tout intriguée par cette histoire et puis j’ai rapidement été prise dedans.

Si ce n’est pas Katniss qu’on suit dans Fandom, c’est une héroïne tout aussi next door qu’on découvre (en écrivant ma critique, je me rends compte des similitudes et des parallèles entre les deux personnages). Il s’agit de Violet, complètement fan de pop culture et particulièrement du livre « La Danse des Pendues » et de son adaptation cinématographique et qui, lors d’un accident à la Comic Con de Londres va se retrouver propulser dans cet univers, et carrément prendre la place de l’héroïne principale.

Comme je vous disais plus haut, passée la déception que l’intrigue ne se passe pas dans l’univers d’Hunger Games (et finalement heureusement, car sinon ça aurait plutôt été dans le registre de la fanfiction) et une fois le décors de cette nouvelle intrigue posée, j’ai eu du mal à arrêter ma lecture. L’écriture était fluide, et surtout pleine de rebondissement : tout comme Violet, qui est la narratrice de l’histoire et qui pense que tout est cousu de fil blanc et que tout va se passer comme dans son livre/film préféré, il n’en est rien et l’effet papillon est constant. Forcément, on débarque pas dans une histoire comme ça sans en changer son court.

Alors mise à part l’intrigue qui m’a vraiment emballée, j’ai adoré ce personnage de Violet absolument pas sûre d’elle et dans laquelle je me suis retrouvée plusieurs fois, notamment sa relation avec son petit frère, trop chouette et trop bien exploitée. J’ai bien évidemment aussi beaucoup apprécié les nombreuses références à la pop culture, et surtout à tout ce qui est dystopie. Les clins d’oeil de l’auteur au genre, mais surtout sa façon de s’en moquer gentiment m’ont beaucoup plu, ayant eu ma grosse période dystopie, c’était un plaisir de redécouvrir et me replonger un peu différemment dans ce style littéraire.

Bref, une chouette découverte et même si ce roman se suffit à lui-même, la petite ouverture de fin me donne très envie de lire la suite !

NOTE : 4/5


J’avais découvert ce livre lors de mon dernier séjour à Londres (ici), d’abord attirée par la très jolie couverture et ensuite emballée par le titre « Almost adulting » : moi qui ait l’éternelle impression que jamais je n’arriverais à être une adulte, ce petite mode d’emploi ne pouvait que m’être utile.
C’est donc un livre un peu lifestyle, développement personnel sur fond d’humour que je m’attendais à lire. J’étais bien loin de m’attendre à un livre autobiographique, mon avis est donc forcément un peu mitigé.

Je ne connaissais pas du tout Arden Rose avant de lire son livre (après recherche j’étais juste tombée sur sa vidéo à propos de la collection My Little Pony que Colorpop avait sortie) donc je n’avais pas du tout d’a priori sur sa personne.
Il y a de chouettes messages dans son livre, il permet de relativise pas mal car finalement on est tous paumé dans cette grande aventure qu’est l’ « adulting ». Malheureusement, je suis restée un peu en surface car il y a plein de situation qu'Arden Rose évoque auxquelles je n’ai pas pu m’identifier (en même temps on a pas du tout les mêmes vies…).
Sauf durant un chapitre, celui dont elle parle de la trichotillomanie. J’ai été très surprise de découvrir quelqu’un abordé le sujet. Après des années à souffrir de ce trouble, découvrir que quelqu’un d’aussi influent en souffre également a eu quelque chose de … rassurant. De plus, la façon dont Arden Rose en parle était assez déculpabilisant puisqu’elle rappelle qu’il ne s’agit pas d’un truc qu’on contrôle et qu'on peut contrôler, bien au contraire.

Rien que pour ce chapitre, je suis contente d’avoir acheté ce livre. Même si j’ai été un peu déçue par le reste, je dois avouer que l’objet livre en lui même est super beau et qu’il rend bien de ma bibliothèque. D’ailleurs, mises à part les illustrations (trop BELLES sur la couverture), il y en a d’autres dans le livre qui sont toutes aussi jolies.

NOTE : 3/5

📚

Et vous de votre côté, ce début d'année ça a donné quoi niveau lecture ? J'ai cru comprendre qu'on était plusieurs à avoir traversé des petites périodes de pannes, ça arrive. Quand c'est mon cas, j'essaie de varier un peu, d'y aller au feeling, ne pas me prendre la tête et lire enfin un livre qui trainait depuis trop longtemps dans ma pàl. Et je sais que souvent je n'en apprécie que mieux mes lectures par la suite !

Avez-vous lu un de ces livres ? Qu'en avez-vous pensé ?