lundi 14 décembre 2020

Recette — Cookies Vegan aux pépites de chocolat

guess who’s back ? Ca fait longtemps hein, qu’on ne s’est pas vu par ici. J’étais partie pour faire une pause durant l’été, et puis finalement le temps est passé et nous voilà déjà arrivé à la fin de l’année. Je vous parlerais peut-être de tout ça plus tard, car là n’est pas le sujet de l’article … Aujourd’hui on va parler COOKIES.

Je vous ai teasé et fait un peu baver sur Instagram, il est enfin temps de vous révéler ma recette (pas si) secrète.


Honnêtement, je n’ai rien inventé car je suis partie d’une recette trouvée sur Pinterest (celle-ci). Je l’ai légèrement remanié à mon goût mais rien non plus de fou : le plus « gros » travail a finalement été de convertir les mesures en gramme (et là encore, merci internet et ses chouettes ressources qui m’ont permit de faire ça assez rapidement) et de les ajuster.


Bref, toujours est-il qu’entre ça + bien comprendre et traduire la recette, je n’étais pas à sûre 100% du résultat la première fois que je l’ai faite. Surtout qu’il faut avouer qu’on a parfois des surprises avec les recette qu’il y a sur Pinterest…

Et en fait, je crois bien avoir trouvé LA recette parfaite de cookies.



Je ne sais pas comment vous aimez vos cookies vous mais moi je les aimes moelleux et fondants au coeur. Je déteste les cookies tout sec, croquant, à la limite du sablé.


Il fut un temps notre religion avec mon frère c’était les Millie’s Cookies (on a été très triste quand tous les corners français ont fermé d’ailleurs). On en faisait pas ou peu car on ne retrouvait jamais leur texture. On se contentait de la pâte à cookies Herta, et encore pour les manger moelleux, on se jetait limite dessus quand ils sortaient du four, quitte à se brûler (ne reproduisez pas ça chez vous kids).

Et cette recette de cookies, en plus d'être moelleux en sortant du four, le reste même lorsqu'ils sont froids. Oui, messieurs dames, vous avez bien lu.


Avant de vous partager la recette, je l’ai faite tester auprès de mon frère et ma famille et aussi de collègues privilégiées : tout le monde l’a validé.

En plus d’être gustativement parfait (n’ayons pas peur des mots), la réalisation de ces cookies est hyper simple. Pas besoin de mille ingrédients compliqués et/ou secrets, à mon avis vous avez presque tout dans vos placards (à part peut-être le sucre raffiné, mais dans ce cas, vous pouvez à mon avis le remplacer par celui que vous avez).



POUR ENVIRON 15 GROS COOKIES :


  • 180 ml d’huile neutre
  • 150g de sure roux (cassonade)
  • 135g de sucre raffiné (j’utilise du Muscovado que vous pouvez trouver en magasin et rayon bio)
  • 125g de compote de pomme non sucré (environ 4 grosses cuillères à soupe)
  • 2 c. à c. d’arôme de vanille
  • 250g de farine
  • 1 c. à c. de bicarbonate
  • 1 c. à c. de sel
  • 1/2 c. à c. de levure
  • Environ 100g de pépites de chocolat (ou plus suivant vos gouts)


PRÉPARATION :


  1. Faire préchauffer votre four à 180°C (à chaleur tournage de préférence)
  2. Dans un saladier, mélanger l’huile, le sucre roux, le sucre raffiné, la compote et la vanille. Ajouter ensuite la farine, le bicarbonate, la levure, et le sel. Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène.
  3. Pour les pépites de chocolats, vous pouvez en acheter des toutes prêtes, de mon côté je préfère les maxi chunky pépites imparfaites que j’obtiens en coupant une tablette de chocolat noir pâtissier à l'aide d'un gros couteau. Une fois les pépites obtenues, vous pouvez les incorporez à votre pâte.
  4. Former des boules de pâte à cookies (j’ai utilisé une cuillère à glace de mon côté pour avoir des maxi cookies) et disposez les, en laissant des espaces, sur une plaque recouverte de papier cuisson.
  5. Enfourner 12-14 min, les bords des cookies doivent être très légèrement dorés. Les cookies sont un peu mous, c'est normal. Attendre 1 min avant de les retirer de la plaque avec une spatule. Recommencez l’opération jusqu’à ce que vous n’ayez plus de pâte à cookies.


Note :

  1. Pour que vos cookies soient moelleux, il faut que la pâte soit un peu élastique, pas liquide, mais pas non plus compacte. N'hésitez pas à ajuster la farine en fonction.
  2. Les cookies sont aussi bons tièdes que froids.
  3. Vous pouvez les conserver environ une semaine dans une boite hermétique.




Et voilà, vous savez tout de ces parfaits cookies vegan ! Vous n’avez plus qu’à vous mettre à vos fourneaux pour les réaliser (ils sont d'un réel réconfort durant les dimanches d’hiver !). N’hésitez pas à me faire des retours si vous tester la recette (ou à m’identifier sur Instagram), ça me fait toujours plaisir de savoir que vous reproduisez mes tests culinaires ♡ 

lundi 20 juillet 2020

Moodboard — Summer 2020

Source des images :
1 / 2 / 34 / 5 / 6 / 7 / 8 / 9 / 10 / 11 / 12 / 13 / 14 / 15 / 16 / 17 / 18

Déjà un mois que l'été est officiellement arrivé, et quasiment autant de temps que je n'ai pas posté d'article. Par manque d'envie et de motivation, surtout.
Si j'ai plutôt bien vécu le confinement, il n'en a pas forcément été de même pour le déconfinement et le retour à la "vraie vie", enfin si on peut le dire. Je ne sais pas vous, mais je me sens entre deux : la vie reprend son cours mais pas totalement, comme si on était entre deux eaux. la pandémie étant loin d'être terminée. Difficile dans ce contexte de se positionner, de se projeter...

J'ai eu du mal à me dire que c'était enfin l'été, la météo un peu capricieuse de la fin juin et début juillet n'a pas aidé. Alors j'ai eu envie de mettre un peu de soleil en créant ce moodboard où le jaune domine. Car pour moi, c'est la couleur de l'été, le jaune citron, celui riche en vitamine D, celui qui nous (me) remplit d'optimisme !
Un concentré de lumière, avec une grosse envie d'évasion et de changement d'air, pour patienter avant les vacances qui approchent, mais qui arrivent encore bien trop doucement à mon goût. Cela va faire un an que je ne suis pas partie, entre les grèves de fin d'années + la crise sanitaire, la dernière fois que j'ai quitté Paris c'était pour passer une journée à Lyon, début septembre (+ une petite escapade rapide à la mer fin juin avec ma meilleure amie, histoire de changer d'air).

L'épuisement physique et émotionnel commencent à se faire grandement ressentir, je me languis donc de retrouver mon Auvergne d'ici quelques jours car cette année, encore plus que d'habitude, je vais les savourer ces vacances. Et j'espère vous retrouver en forme et re-motivée pour la rentrée !

🌻

Bel été à tou.te.s !

lundi 15 juin 2020

Slowing down


Je ne sais pas vous, mais moi je m'y étais presque habituée au confinement, presque un peu trop d'ailleurs. Je savais que ça ne durerait pas, qu'on était bien loin d'une "nouvelle normalité" et pourtant j'ai apprécié ce temps, presque en abondance, que j'ai eu durant ces deux mois et demis.

Je dois l'admettre, et j'en ai totalement conscience, j'ai clairement fait partie des personnes privilégiées : ce n'était pas les vacances, puisque j'étais en télétravail, mais de fait, ça n'a donc pas eu d'impact financier.  Et puis étant très casanière, finalement rester chez moi, m'organiser comme je voulais, c'est un peu le rêve de ma vie.

J'ai pu adopter "un nouveau rythme", et surtout ralentir. Chose dont j'avais cruellement besoin mais que j'ai toujours eu du mal à mettre en pratique, notamment le week-end. Pendant plus de deux mois, pas de cinéma ou courir, pas de courses ou shopping à faire dans Paris, ... toutes ces choses qui me faisaient, certes plaisir, mais qui m'empêchaient un peu de me poser.
Et contre toute attente, ça ne m'a pas vraiment manquer, bien au contraire. Je n'ai pas trop souffert de cette mise en pause forcer
J'ai rapidement mit en place une nouvelle routine slown down durant mes week-end, que j'essaie de garder, malgré le retour à la normale qui semble s'accentuer de plus en plus. 

NO LAPTOP
Télétravail oblige, durant le confinement je passais cinq jours rivées à un écran. Le week-end arrivé, je n'avais qu'une envie c'était de me déconnecter, ayant la tête et les yeux explosés. Et depuis, je profite du samedi pour le faire.
J'ai bien écris "pas d'ordinateur" car je ne peux pas m'empêcher de trainer sur mon téléphone (pour consulter les réseaux sociaux notamment) ou encore ma tablette (pour jouer à Candy Crush ou regarder des vidéos Youtube). La prochaine étape, ce serait de faire une digital detox comme on dit, le temps d'une journée voir carrément d'un week-end.
Je me suis rendue compte que ne pas aller sur l'ordi me faisait un bien fou car cela m'empêchait de cogiter : pas de recherches d'inspirations, pas de rédaction d'articles, ... bref de quoi s'accorder une vraie journée off et me laisser du temps pour faire d'autres choses.

BAKING & COOKING
Tout ce temps que je ne passe pas devant l'ordi, je peux maintenant le passer à cuisiner !
Comme beaucoup, j'ai profité du confinement pour tester ou re-faire des recettes. J'ai notamment fait des muffins, des pancakes, des brownies, etc. de quoi me faire des goûters royaux avec mes Latte Glacé au lait d'amandes (ma VIE) et/ou des petits déjeuners de compèt : le matin je mange, mais je ne suis pas très affamée et je n'ai simplement pas le temps de m'attabler.
Le week-end je m'accorde parfois ce temps là pour me préparer un porridge ou encore pour me faire un bowl à base de granola, yahourt coco et fruits (même si je l'avoue j'ai tendance à me faire ça pour mon goûter).

HAND CARE
Si je ne cuisine pas, ou que tout est déjà prêt, j'ai réintroduit dans ma routine selfcare la manucure !
Je le faisais plus ou moins à la va vite, en faisant le stricte minimum (un peu de crème pour les mains + limer/polir mes ongles + base coat + vernis et basta).
Depuis peu, je prends le temps de faire ça bien, en m'octroyant une vraie pause : après l'étape lime/polissoir, je commence donc par m'hydrater les mains avec une crème, comme je l'ai toujours fait mais surtout j'utilise à présent une huile pour nourrir et "masser" mes ongles.  Cela me permet de repousser mes cuticules plus facilement (truc que je ne faisais jamais avant) et d'avoir des ongles propres et nets.
Je peux ensuite appliquer ma base, puis la couleur, en 2 étapes : la première couche le jour même et j'attends le lendemain pour faire la deuxième + top coat.
C'est vraiment tout bête, rien de fou ni de révolutionnaire mais je prends mon temps et ça me permet d'avoir de jolies mains tout en amusant, car j'adore changer de couleur presque toutes les semaines.

CATCHING UP ON YOUTUBE
Pendant que je fais ma routine vernis, je me pose bien souvent devant des vidéos Youtube que je peux suivre facilement (au contraire des séries où je dois suivre l'intrigue + lire les sous-titres).
Je ne suis pas du tout une assidue de Youtube, j'accumule donc parfois plusieurs vidéos à regarder. Pas non plus énormément, car je suis très peu de personnes, les deux seules que j'adore vraiment suivre sont EnjoyPhoenix et Madison Ramaget.
J'aime beaucoup suivre les vlog de Marie, c'est un peu ma petite télé réalité à moi finalement. J'adore ce qu'elle dégage, et je la suis depuis tant d'années maintenant que je prends plaisir à voir son évolution. Au même titre que Madison d'ailleurs, j'ai toujours été fan de son blog et de son univers qu'on retrouve dans ses vidéos. J'aime le fait qu'elle soit vraie et qu'elle partage ce qu'elle aime et qui l'inspire, loin des standards de Youtube.
Leur contenue m'inspirent bien souvent, et après avoir regardé quelques vidéos ça me boost le moral et me remotive !

READING AND SUNBATHING
Ce qui m'a un peu inquiété au début du confinement, c'est le manque de soleil. Je suis certes très casanière mais a contrario j'adore profiter du beau temps. Le confinement est en plus tombé pile durant le printemps (ma période préférée) qui fut un des plus ensoleillées depuis plusieurs années.
J'ai la chance de vivre dans un appartement avec balcon, alors en fin d'après midi, lorsque le soleil commence à donner je m'installais dehors avec un livre (et parfois mon petit goûter, ok j'avoue). Comme il donne côté rue, il y a parfois un peu d'animation ce qui donne un peu de vie qui n'était pas désagréable durant le confinement (je ne donne pas sur un artère méga passagère, ça reste relativement calme).
Et puis, n'ayant pas pu partir en Auvergne depuis bientôt un an, cela me donne presque l'impression d'y être puisque mon activité préférée quand j'y suis, c'est m'installer dans mon jardin pendant des heures et lire.  Comme des airs de vacances en sommes, en allant simplement sur mon balcon.

PLAYING THE GUITAR
Durant le confinement, j'ai eu envie de ressortir ma guitare. Je l'avais déjà fait en 2018, et ça n'avait duré qu'un temps. Et puis ça m'a reprit d'un coup, courant avril, depuis j'essaie d'en faire 10/15min par jour (j'ai réduit la cadence depuis le retour au boulot) : j'avais lu quelques part qu'il fallait mieux faire 10 min de guitare tous les jours, plutôt qu'une heure toutes les semaines.
Et effectivement, j'ai été impressionnée des progrès que j'ai pu faire rapidement. Je n'arrive pas à jouer complètement sans ma tablature sous le nez, mais je place mieux mes doigts sur le manche, j'enchaine pas trop mal les notes,... j'ai encore du travail à faire, je le sais. Je n'arrive pas du tout par exemple à chanter et jouer en même temps, ça reste quand même hyper encourageant d'arriver à sortir un son correct, quelque chose de mélodieux.
Et puis jouer de la guitare ça m'offre un réel moment de détente, je suis tellement concentrée dessus que je ne pense à rien d'autre. Moi qui ai souvent le cerveau en ébullition, et encore plus durant le confinement, je peux vous dire que ça faisait un bien fou d'arriver à le mettre sur pause le temps de 15/30 min, surtout en musique !

lundi 11 mai 2020

Ces livres qui m'ont donné le goût de la lecture


Je crois avoir toujours aimé lire, du moins j'ai toujours aimé les livres. J'adorais regarder nos livres Disney avec ma soeur, elle me les lisait, moi je me concentrais sur ce qu'elle disait et j'enregistrais le texte.
Lorsque j'allais à la bibliothèque avec l'école, ce que je préférais c'était le moment de l'histoire particulièrement quand c'était Elmer L'Éléphant ou bien Arc-En-Ciel le poisson (déjà petite, j'étais attirée par les trucs colorés et brillants).
Chez mon oncle, je "lisais" ses BD de Tintin : en réalité, avant d'apprendre à lire je regardais simplement les cases, et dans ma tête je devais surement me raconter une histoire.
Lorsque j'allais dormir chez ma grand-mère, le rituel du soir c'était de choisir un livre dans la petite pile sacrée qu'il y avait chez elle (l'album que je préférais était une adaptation de La Belle et la Bête). Et même une fois que j'ai eu appris à lire, elle continuait de me lire des histoires, et ce sans jamais me lasser.

En revanche, je n'ai presque aucun souvenir des premiers livres que j'ai pu lire seule, avant le collège. Je crois que c'est à partir de là que j'ai réellement développer un goût pour la lecture, au sens stricte du terme.
Et certains livres, plus que d'autres, m'ont marqué et ont, dans en quelque sorte, aidé et déterminé la lectrice que je suis aujourd'hui.

ARTHUR ET LES MINIMOYS  LUC BESSON
Si la plupart des personnes de mon âge ont grandi avec Harry Potter et ont découvert la Fantasy grâce au célèbre petit sorcier, ce n'est pas mon cas (à ce jour, je n'explique toujours pas vraiment pourquoi ni comment je suis passée à côté de ce phénomène).
C'est Arthur et les Minimoys qui a été la première saga que j'ai dévoré et adoré. Je ne sais plus exactement quand je les ai lu, je me souviens les avoir admiré à chaque passage à la Fnac Junior à l'époque (est-ce que vous aussi, c'était un peu le paradis sur terre ce magasin ?) mais ne pas osé les acheter.
De 1) car ils coûtaient chers, n'existant pas en poche et de 2) car ça me faisait un peu peur moi ces grands et gros livres. Car oui, pour la jeune lectrice que j'étais Arthur et les Minimoys c'étaient des pavés, et en plus il y en avait 4 !
Et puis un jour, j'ai eu assez de sous et de courage pour m'offrir le Tome 1 et j'ai direct accroché. J'ai adoré l'histoire de ces petits personnages vivants dans un jardin et gardant un trésor caché. J'aimais bien le personnage d'Arthur mais j'aimais encore plus Bétamèche et Sélénia !
Et finalement, j'ai lu les 4 tomes sans problème et les Minimoys m'ont donné une première porte d'accès à tout plein de mondes imaginaires.

LES LIAISONS DANGEREUSES — PIERRE CHODERLOS DE LACLOS
Jusqu'au lycée, je n'aimais pas beaucoup les cours de français, je m'éclatais en revanche en maths. Je me destinais même à faire un Bac S et puis finalement, c'est en L que j'ai atterri. Alors des classiques j'en ai lu quelques uns, mais seulement deux m'ont marqué : La Peste de Camus que j'ai lu en 1ere et surtout Les Liaisons Dangereuses qui faisait parti du programme du bac en terminale, l'année où je l'ai passé.
Nous avions eu la liste des quatre oeuvres à lire l'été précédent la rentrée et notre future prof de littérature nous avait averti de la difficulté qu'on rencontrerait peut-être en lisant Les Liaisons Dangereuses, car il s'agit d'un roman épistolaire.
Ce n'est donc pas sans appréhension que je l'ai commencé... contre toute attente le côté épistolaire ne m'a pas du tout dérangé, au contraire j'ai adoré cette forme de narration qui rythmait la lecture et l'histoire.
Alterner les points de vue de cette façon était une plongée presque directe dans la psychologie de tous ces personnages complexes et donnait un véritable sens à ces "liaisons dangereuses".
Longtemps fâchée avec la littérature classique, cette oeuvre m'a réconciliée avec et c'est, je crois, grâce à ce titre que j'ai pris conscience que j'aimais vraiment lire. Après toutes ces années à ne lire que par obligation, Les Liaisons Dangereuses m'ont permit de retrouver ce plaisir que j'avais à lire.

THE HUNGER GAMES SUZANNE COLLINS
Si Les Liaisons Dangereuses m'ont redonné l'envie de lire, j'ai eu une très longue période durant laquelle je ne savais pas quoi lire. Je lisais, mais je ne trouvais rien qui me transporte, mes lectures me plaisaient sans pour autant me transcender.
Je me cherchais en tant que lectrice, après n'avoir lu que des choses imposées je devais trouver MON genre, celui que moi j'aurais choisi et qui vraiment me lancerait sur le chemin merveilleux de la lecture.
Et c'est la trilogie Hunger Games qui a tout débloqué. Je les ai lu assez tardivement, quelques mois avant la sortie du premier volet au cinéma. Je me souviens avoir enchainé les chapitres, repoussé au maximum le moment d'éteindre le soir car je ne pouvais pas m'arrêter de lire, j'étais complètement happé par cette dystopie, la première que je découvrais.
Je pouvais m'identifier à Katniss, j'aimais que son personnage soit une héroïne totalement malgré elle et qu'elle reste qui elle était.
C'est aussi la première fois que je pleurais en lisant, de vraies larmes, pas juste une vague de tristesse qui me submergeait.
Cette trilogie a été une expérience de lecture incroyable et c'est grâce à elle que j'ai découvert les dystopies donc, et plus largement la littérature ados et young adult. Et depuis je ne lit plus que ça (ou presque).

THE PERKS OF BEING A WALLFLOWER — STEPHEN CHBOSKY 
Une fois mon genre littéraire préféré trouvé, je me suis rapidement tournée vers la lecture en anglais. Le premier que j'ai lu en VO est Miles To Go de Miley Cyrus (obvisoulsy), je voulais quelque chose de facile pour tester, voir si j'arrivais à comprendre et aller au bout sans trop de difficulté. Alors, encore aujourd'hui, ma lecture est beaucoup moins rapide et fluide quand ce n'est pas en français mais j'y suis arrivée.
Je me souviens que tout le monde parlait de The Perks sur Twitter, j'étais donc très intriguée par ce livre, et ce très long titre surtout, je ne sais pas pourquoi, je n'ai même pas cherché une édition en français. C'est donc le premier roman que j'ai eu en anglais, et un de mes premiers coups de coeur livresques.
Je vous disais que j'avais pleuré en lisant Hunger Games, et bien en lisant The Perks j'ai eu le coeur serré, j'ai été bouleversé par les mots, par l'histoire, par tout... je l'ai relu quelques années plus tard et il a eu le même effet. J'ai d'ailleurs très envie de le relire en ce moment, et je pense le faire tout bientôt.
Vous savez on a parfois des films et des séries doudous ou encore des livres ? Et bien, je pense pouvoir dire que The Perks est un de mes livres doudous (avec Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers de Benjamin Alire Saenz).

CARD CAPTOR SAKURA CLAMP
J'ai un peu hésité à inclure ce titre dans cet article et finalement s'il y a bien un livre qui m'a ouvert (très) tôt les portes du monde des mangas, c'est bien Sakura.
Je me souviens très bien être tombée dessus totalement par hasard un jour qu'on faisait les courses, j'étais super jeune (je ne sais même pas si j'avais encore 10 ans pour être franche) et à l'époque on regardait les épisodes tous les mercredis aprem avec ma soeur sur M6 (M6 Kid pour être précise). On était totalement fan, j'étais donc toute excitée de trouver ce petit livre à Carrefour.
Sauf que, vous l'aurez compris, je connaissais absolument rien au manga, j'ai acheté deux tomes en me basant uniquement sur les couvertures que je préférais (et je peux vous dire que le choix avait été compliqués tant elles étaient toutes belles).
Manque de chance, c'était des tomes qui se trouvaient totalement au milieu de la collection. Ca ne m'avait, je crois, pas empêché de les lire en rentrant, même si je trouvais ça étrange de commencer en plein milieu de l'histoire... Coup de bol, j'avais choisi 2 tomes qui se suivaient, je n'avais pas le début de l'histoire, mais j'en avais un morceau !
C'est fin collège/début lycée que j'ai finalement découvert les mangas, et que j'ai pris conscience que mes deux petits tomes de Sakura faisaient partie de toute une collection. Je me suis donc empressée d'acheter tous les tomes que j'ai dévoré, et lu et relu depuis.

📖

En écrivant cet article, plusieurs titres me sont revenus en tête, je pense notamment à Molly Moon et le livre d'hypnose qui a été le premier "gros" livre que je lisais et je me rappelle de l'immense fierté et satisfaction que cela m'avait procuré ; à la série Journal d'une princesse qui m'a donné envie d'en tenir un moi-même et qui m'a sûrement donné elle pour le coup, le goût de l'écriture,... bref la liste de titres pourraient être longue, en plus des cinq dont je vous ai parlé.

De plutôt bonne lectrice, il y a eu une période où j'ai eu peur d'avoir perdu ça. Je suis donc contente que certains livres aient croisé mon chemin et soient tombés entres mes mains, et m'ont, chacun à leur manière, (re)donné goût à la lecture.

Et vous, quelles lectures vous ont marqué ?
lundi 4 mai 2020

Photo diary — Berck & le Touquet 2018


S'il y a un endroit où je serais toujours enthousiaste d'aller, c'est bien la mer. Pour moi, c'est réellement synonyme de l'été, des beaux jours, et surtout de l'évasion.
Je pourrais d'ailleurs rester des heures, assise sur la plage à la contempler et écouter le bruit des vagues. C'est à la fois très apaisant et en même temps si impressionnant. 

C'est rigolo que je sois autant attirée par la mer d'ailleurs, je n'ai pas du tout grandi avec une plage à côté, et nous y sommes très peu allés lorsque j'étais enfant pour des vacances... c'est peut-être justement pour ça que j'aime tant y aller, c'est un peu ma sortie de l'année.

J'étais contente car en ce début d'année, j'avais deux petits week-end de programmés en bord de mer, malheureusement, confinement oblige, ils sont tombés à l'eau (sans mauvais jeu de mot).
Je suis un peu déçue forcément, surtout que ça m'aurait fait de chouette petits breaks, mais bon la mer sera toujours là, ce n'est que partie remise.


Tout comme notre annuel week-end avec ma meilleure amie qui semble bien compromis, lui aussi, pour l'instant. Nous n'avions encore rien de prévu ni de validé pour cette année, on avait parlé de retourner à Etretat et Fécamp car on avait adoré notre petit séjour d'il y a 3 ans.
Il y a 2 ans, nous avions pris la route direction le Nord de la France pour un week-end à Berck. Je ne connaissais pas du tout, et j'étais tombée sous le charme, pourtant je ne vous en avais que vaguement parlée ici.
Je me souviens que je n'avais pas voulu en faire un article car mes photos ne m'avaient pas semblé refléter assez bien et joliment la réalité et surtout je n'avais pas de bonnes adresses à vous partager.

Nos week-ends de queen comme on les appelle avec ma meilleure amie, sont en réalité assez simple et chill. On part deux-trois jours toutes les deux, plus ou moins loin de Paris, se vider la tête. Et sur place on se laisse un peu porter par le vent.
Je dis un peu car j'aime bien repérer des lieux, des trucs à voir/faire et noter quelques adresses de resto s'il y en a.
Lors de notre week-end à Berck, nous en avons dû en faire deux, dont une crêperie (c'est devenue notre tradition) qui étaient pas mal mais pas non plus foufou au point de m'en souvenir 2 ans après.

Car oui, cela fait déjà deux ans depuis ce chouette week-end. Et c'est seulement maintenant que j'ai eu envie de vous poster quelques photos prises durant ce week-end sous forme de diary, un peu à la manière d'un album photo finalement.


Nous étions partie le temps d'un week-end de trois jours, en prenant la route samedi matin assez tôt nous étions arrivée en fin de matinée à Berck (il faut compter 3h de route environ depuis Paris) où nous avions loué un AirBNB hyper mignon et très bien situé (on pouvait apercevoir la plage au bout de la rue, depuis une fenêtre).

Le dimanche nous sommes allées passer la journée au Touquet, pas du tout la même ambiance ni le même style que Berck, ça se sentait clairement. Pour autant j'ai bien aimé admiré les méga belles maisons, et puis la plage était agréable (même si ça manquait cruellement de baraques à frites).

Je dois avouer avoir eu une préférence pour Berck, plus simple et avec plus de charme finalement.
Nous avons eu la chance d'avoir beau temps tous le week-end (sauf la dernière matinée qui était couverte lorsque nous sommes allées voir les phoques), on ne s'est pas baignées car il y avait pas mal de vent mais je n'ai néanmoins pas résisté à l'envie de marcher les pieds dans l'eau (j'aime tellement la sensation des vagues, take me back to the sea already).




En rédigeant cet article, je me suis rendue compte que j'avais pris beaucoup moins de photos que je ne le pensais. Ca m'a surprise car j'étais persuadée qu'il y en aurait plus. Je me souviens très nettement de plein de façades, de petites ruelles... mais il semblerait que j'ai pleinement profité de ce week-end, à défaut de mitrailler chaque endroit.

Finalement ce que j'ai le plus pris en photo ce sont les phoques, c'est quelques semaines avant notre départ que j'ai appris qu'il y en avait sur les côtes françaises. Et j'ai beaucoup saoulé ma meilleure amie avec ça, car j'étais toute excitée d'en voir "en vrai", dans leur espace naturel. Ils étaient loin, mais c'était si chouette d'en voir comme ça, chez nous, en France !

🐚

Bref, j'avais adoré ce week-end, j'ai beaucoup aimé Berck, et je ne dirais pas non pour y retourner, surtout que finalement ce n'est pas vraiment pas loin pour y aller le temps d'un week-end ! Il n'y a pas grand chose à voir et à faire (ma motivation première c'était pour voir les petites maisons de plages, mais aucune n'était installée lors de notre séjour) mais c'est hyper reposant et agréable ces plages de sables. Et puis il n'y avait pas tout ce monde, cette foule qu'il peut y avoir à Deauville/Trouville.

Pour moi, ce cadre, cette ambiance qu'il y a à Berck, c'est vraiment l'idée que je me fait d'un séjour à la mer, ce petit week-end avait été comme de vraies mini-vacances finalement.
lundi 20 avril 2020

Visite de la Fondation Claude Monet à Giverny


Je profite de cette période durant laquelle j'ai un peu plus de temps pour me plonger dans mes photos et m'occuper de ces articles que je n'avais pas encore eu l'occasion de poster, notamment des visites ou encore des voyages qui datent de plusieurs années pour certain.e.s.

Aujourd'hui, avec l'arrivée du printemps et le retour des fleurs, j'ai eu envie de repartir à Giverny. Vous vous en souvenez peut-être, j'y étais allée il y a deux ans de ça maintenant. Je vous en avais d'ailleurs un peu parlé ici. Ce n'était qu'un infime aperçu.

Vous vous en doutez sûrement, j'avais embarqué mon appareil photo avec moi, et j'ai mitraillé ce merveilleux endroit à seulement une heure de Paris.


Giverny, j'en avais entendu parler, je m'étais toujours dit que si j'avais l'occasion j'irais, plus par curiosité que réel intérêt.
Ca me semblait loin (je ne m'étais pas plus renseignée que ça), je pensais qu'il fallait au moins un weekend pour y aller, et prendre le temps de visiter. Je gardais l'idée en tête, au cas-où donc, si un jour ma route m'y mènerai.
Et puis, j'ai commencé à aller au Musée d'Orsay où j'y ai vraiment découvert le travail des impressionnistes et mon amour pour ces tableaux s'est fait grandissant, particulièrement ceux de Degas et bien sur, ceux de Monet.
Le premier, c'est l'univers de la danse qui m'a attiré dans ses oeuvres, pour Monet ce sont les textures, les couleurs, la douceur de ses tableaux. Et puis aussi, les fleurs.

L'envie d'aller à Giverny m'est rapidement revenue. J'admirais les Nymphéas, et je voulais découvrir en vrai ce petit paradis que Monet s'était créer et où il s'était installé.
Je me suis donc un peu mieux renseignée (merci l'internet) et j'ai réalisé qu'il était totalement possible de s'y rendre le temps d'une journée, en voiture ou en train (depuis Paris en tout cas).
Ca n'a donc pas été très difficile de convaincre mon oncle, qui lui aussi aime particulièrement les impressionnistes et Monet, pour y aller.

Claude Monet a vécu à Giverny pendant plus de 40 ans, jusqu'à sa mort en 1926 qui fur à la fois sa demeure, son lieu de création et son oeuvre. La maison de l'artiste abrite notamment de son salon-atelier et sa collection d'estampes japonaises. Les jardins sont quant à eux composés du Clos Normand et de ses parterres de fleurs et du Jardin d'Eau, avec son pont japonais (peint en vert) et ses nymphéas.



Je n'avais qu'une vague idée de ce à quoi pouvait ressembler la Fondation Claude Monet, je m'attendais certes à un grand jardin mais je ne m'attendais pas du tout à quelque chose de cette taille. Et comme c'était beau.

Nous y sommes allés courant avril, soit la durant la période des tulipes, une de mes fleurs préférées : ces parterres, et ces couleurs. Malgré la grisaille du ciel, ça ne m'a pas empêché de m'émerveiller.
J'aurais pu rester des heures à admirer les fleurs, les prendre en photo, ou simplement rester assise et profiter du calme.

Lorsque j'y suis allée, c'était le début de la période où je n'allais pas bien et cette petite parenthèse m'avait, j'en m'en souviens, fait beaucoup de bien. Cet endroit m'avait totalement apaisé, il y avait certes d'autres touristes qui comme nous étaient en visite, mais tout semblait calme, paisible, comme hors du temps.

J'ai adoré la maison et le jardin, mais je crois que j'ai encore plus aimé et ai été encore plus surprise par le Jardin d'Eau : on y est comme dans une peinture. Malheureusement, ce n'était pas la saison des nénuphars, mais ça ne m'a pas empêché de trouver cet endroit très beau et de facilement comprendre pourquoi Monet s'y sentait s'y bien et pouvait ne pas se lasser de peindre ces paysages.

La visite de toute la Fondation prend une demi-journée, environ. Nous y avons pour notre part, passé la matinée. Nous avons ensuite déjeuner dans un restaurant juste en face de la Fondation avant de nous promener un peu dans Giverny. Nous sommes rentré, sans nous presser, en fin d'après-midi sur Paris.


 INFOS PRATIQUES 
Horaires et tarifs :
La Fondation Claude Monet est ouverte tous les jours du 1er Avril au 1er Novembre, de 9h30 à 18h30 (dernière admission à 17h30).
Pour ce qui est des tarifs il faut compter 9,50€ pour les adultes et les enfants de plus de 7 ans + les étudiants, 5,50€ (l'entrée est gratuite pour les enfants de moins de 7 ans).
Vous pouvez acheter vos billets directement à l'entrée ou à l'avance, comme nous l'avions fait. Nous sommes arrivés peu de temps après l'ouverture, et nous n'avons pas attendu pour accéder à la Fondation.

Accès :
Depuis Paris, il faut compter 1h environ de voiture pour aller jusqu'à Giverny où se trouve des espaces de stationnements et parkings gratuits, près de la Fondation.
En train, le départ se fait à la Gare Saint Lazare et jusqu'à la Gare de Vernon (le trajet dure environ 45min). Ensuite, des départs de navettes se font 15 min après l'arrivée des trains provenants de Paris ou de Rouen. En plus du billet de trains, il faudra compter 8€ pour le trajet A/R en navette.

🌷

Vous l'aurez donc compris, j'ai adoré Giverny. J'étais un peu déçue de ne pas voir de Nymphéas, j'aurais dû consulter le calendrier de floraisons. Ca me donne une bonne raison d'y retourner et ainsi redécouvrir ce si joli endroit.