lundi 22 avril 2019

Se sentir en décalage


Aussi loin que je m’en souvienne, je me suis toujours sentie plus ou moins en décalage avec mon entourage. Souvent j’étais la plus jeune dans les groupes, j’avais l’impression d’être un peu le bébé. Et même si maintenant ce statut de « bébé » à un peu changé (je suis la plus « vieilles » de toutes mes amies pratiquement), ce sentiment d’être en décalage, lui, est toujours bien présent.
Je pense que comme la plupart des personnes entrées dans la vingtaine, je suis arrivée à un âge où tout notre entourage, ou presque, commence à avoir une vraie vie d’adulte.

La plupart de mes amies sont parties de chez leurs parents, tous les gens que je côtoie sont en couples et commencent plus ou moins à avoir des projets de vie.
Et puis, il y a moi qui, à côté de tout ça, à tendance à se sentir bien en retard ou un peu à la traîne sur plusieurs choses.
Alors je sais bien qu’il ne faut pas se comparer aux autres, mais c’est parfois difficile d’avoir le sentiment d’être un peu celle restée sur le banc de touche, à regarder le train de la vie passer sans arriver à trouver une place dedans pour y monter.

Il y a quelques mois, lors d’une formation, j’ai découvert le terme « adulescents », ce groupe social un peu hybride de jeunes adultes, plus adolescents donc, mais qui pour diverses raisons ne se retrouvent pas en tant qu’adultes (soit car ils n’ont pas terminé leurs études, qu’ils sont sans emploi, ou vivent encore chez leur parent, etc). Et finalement je me suis retrouvée totalement dedans.
Dans mon cas, j’ai terminé mes études et j’ai, a priori, un boulot stable, mais en revanche je vis encore chez mes parents.
D’une part car je ne me sens pas forcément prête à vivre seule (hello again anxiety), et d’autre par car financièrement ça ne serait pas forcément évident (un loyer à payer seule en Ile de France, on réfléchit un peu avant de se lancer tête baissée dans la sacro-sainte indépendance).


Et pourtant ça semble si simple pour certaines personnes. Comme je vous le disait plus haut, la plupart des personnes de mon entourage sont ou vont s'installer, seul.e.s mais le plus souvent c'est en couple… alors peut-être que ça aide aussi.
C’est d’ailleurs un autre point sur lequel je commence à me sentir en très gros décalage : le touchy plan sentimental.

Si le fait d’être célibataire peut parfois être pesant (la solitude, l’envie de partager, etc. i’m not gonna lie, it sucks), ce n’est pas le plus dure finalement. Non, le plus dure c’est se sentir exclue de certaines conversations, ne pas pouvoir s’exprimer sur des situations que seules les personnes en couple peuvent avoir.

Et ça, je l’ai un peu réalisé grâce à un épisode du Podcast d’Entre Nos Lèvres (dont je vous avais parlé ici), l’épisode 03 pour être précise (pour l’écouter c’est par ici) dans lequel j'ai pu m'identifier au témoignage d'Alix.
J’en avais pas forcément conscience avant, mais je le sens bien que parfois je fais un peu tache au milieu de ces conversations (valable, aussi, quand je me retrouve au milieu d’un groupe de mères de familles qui n’ont, a priori, que leurs enfants comme sujet de discussion).
Je me sentais exclue mais je pensais dans le fond que c’était ma faute, que c’est moi qui m’excluait toute seule. Alors que non, je n’ai pas le choix en fait. C’est normal de ne pas se sentir concernée, de ne pas pouvoir s'identifier à certains trucs quand on ne les vit pas ou qu’on ne les a, parfois, même pas vécu du tout.

Et c’est dure en fait de se retrouver exclue, de subir une situation qui est déjà pas forcément bien vue socialement, mais quand tu peux difficilement t’intégrer… je vous laisse imaginer le(s) moment(s) de solitude décuplé(s) par 1000.


Et puis comme pour se prendre un appart, se mettre en couple à l’air si facile pour tout le monde qu’on en vient fatalement à se demander si on est normale et encore une fois à se comparer.
Car il vient de là ce sentiment de décalage. On se sent en décalage par rapport aux autres, par rapport à ce que la société nous dicte depuis notre plus jeune âge (on va à l’école, on fait des études, on trouve un boulot, on se met en couple, on achète une maison, on se marie et on fonde une famille. Easy peasy, right ?) et fatalement, on compare à quel stade chacun en est dans la vie.

Sauf que la vie, ce n’est pas si simple. Malheureusement (ou heureusement), chacun avance à son rythme, chacun à ses aspirations, ses envies mais aussi ces difficultés à avancer dans la vie.
Il y aura toujours quelqu’un qui paraitra plus avancé que nous et, a contrario, je suis presque sûre que quelqu’un nous trouvera plus en avance que lui.
C’est totalement normal qu’on avance tous différemment dans la vie car nous n’avons pas la même, de vie. Et même si j’ai tendance à l’oublier bien trop souvent depuis quelques temps, nothing’s wrong with me. Comme le disais très justement Amandine dans un de ces posts ici, à propos de ne pas se sentir en phase avec son entourage : « ne vous inquiétez pas trop si votre parcours est différent, un peu plus difficile, il est en constante évolution. Prenez votre temps pour faire les choses biens et si ce n’est pas pour tout de suite, restez optimiste, votre temps viendra. » (je vous invite également à lire son article qu’elle a écrit plus récemment sur le fait de ne pas se forcer ici).


Je pense que nous sommes plusieurs à nous sentir en décalage, qu’on est 18, 20, 30 ans et même bien après, ça sera toujours le cas. L’important est d’avancer à son rythme, il n’y a pas de bon ou mauvais chemin à prendre suivant notre âge, comme disait un grand philosophe « chacun sa route, chacun son chemin ». Peu importe notre âge, et la pression sociale ambiante, ce qu’il faut c’est profité et keafé sa life du mieux qu'on peut (friendly reminder pour vous et aussi un peu, pour moi)  


One day you will look back and see that all along: you were blooming. — Morgan Harper Nichols

22 commentaires:

  1. Merci 80000 fois pour ce post!!! Ça fait du bien de lire ton témoignage car c’est exactement la situation dans laquelle je suis en ce moment.

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    1. Oh avec plaisir, je suis contente si mon petit article peut aider d'autre personne à se sentir moins seule et comprise <3

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  2. Comme dirait mon collègue "On sait tous courir mais on n'a pas appris à marcher au même âge" ! Il m'inspire, mon collègue. Et j'avais envie de te partager sa sagesse ;)

    Je travaille dans une maison des adolescents et on reçoit jusqu'à 25 ans justement parce qu'il y a l'adulesence comme tu en as si bien parlé ! La société a évolué: rallongement des études, coup de la vie très chère, processus adolescents encore présents, nous ne grandissons plus de la même manière que nos parents !
    J'ai moi même pu ressentir ce décalage, la dernière de ses copaines a avoir ses règles, a avoir un corps de femme, a avoir un copain, a obtenir son permis, a avoir un travail, etc... je me sentais en décalage, j'avais dans ma tête éternellement 17 ans. Puis mon compagnon est arrivé dans ma vie, la vie active aussi et j'ai naturellement grandi. A mon rythme. Et en douceur :) Tu es normale !

    A bientôt,
    Line de https://la-parenthese-psy.com/

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    1. ahah je retiens cette jolie phrase, elle est effectivement pleine de sagesse et de vérité !

      Merci beaucoup pour tes mots rassurants et réconfortants <3 Et surtout de me rappeler que je suis normale :)

      A bientôt, et encore merci ♡

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  3. Ouuuuh, je me reconnais plutôt bien dans ce petit article mais plutôt dans l'autre sens.
    Je suis devenue maman assez jeune, et tous nos amis se mettaient petit à petit en couple mais rien de bien sérieux en général. Alors le décalage, les copines qui t'abandonnent parce que tu peux plus sortir, etc....

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    1. C'est drôle de savoir aussi que ça marche dans l'autre sens, comme quoi qu'importe où nous en sommes dans la vie, on aura toujours l'impression d'être en décalage !
      En tout cas, ce n'est pas super cool de la part de tes copines. Même si vous avez prit des chemins différents, c'est dommage que vous n'ayez pas pu concilier vos vies :( j'avoue que ça me fait un peu peur... Plein de courage en tout cas <3

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  4. Ton article m'a touchée, peut-être parce que je ressens un peu la même chose que toi. J'ai la "chance" (au sens où cela colle parfaitement avec ce que la société attend de nous) d'être en couple depuis un moment, avec un homme formidable, et de vivre avec lui. Pourtant, je me sens belle et bien en décalage au niveau professionnel. J'ai fini mes études, en recherche d'emploi depuis plus de 6 mois alors que la plupart des mes amis ont un boulot. Le pire étant que je ne me reconnais pas dans le monde actuel de l'entreprise, avec son lot de contraintes difficile à tenir et sa course à la performance. Je rêve d'un job épanouissant (ce qui est le cas de tout le monde, sans doute) mais surtout... éthique. Et c'est là que le bât blesse.

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    1. Oh j'ai été plus ou moins dans la même situation après la fin de mes études, j'étais complètement perdue je ne savais pas quoi faire, et la pression qu'on me mettait derrière n'aidait pas..
      Ne baisse pas les bras en tout cas, et tu as raison de rechercher un job épanouissant, c'est important. Il faut que ça te corresponde et que tu t'y sente bien ! Courage dans tes recherches en tout cas, j'espère que tu trouveras rapidement un boulot qui te conviendra sur tous les plans 💌

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  5. Tellement d'accord avec ton article... Chacun son rythme !

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  6. Très bel article, je comprend que le poids de la société ne doit pas aider, moi parfois ça m'angoisse mais je relativise et je me dis qu'il faut que je profite, on en a qu'une de vie alors autant faire ce qu'il nous plait. Plus jeune je me sentais pas à ma place avec mes amis car j'avais l'impression que les conversations étaient trop futile, je me sentais plus "vieille" dans ma manière de penser, mes amies me faisaient parfois des remarques sur la manière dont je pouvais m'exprimer mais aujourd'hui je me dis que je suis comme je suis... Je suis loin d'avoir un job, une maison à moi etc je suis encore en étude à bientôt 25ans mais je me dis que se sont mes choix et j'en suis fière.
    J'adore tes photos et ton texte, tu es super Blandine et reste telle que tu es <3

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    1. oh Marine, merci merci merci ♡
      Ton commentaire me fait plaisir, tu as raison d'être fière de toi, tu peux l'être d'ailleurs ! Et je suis totalement d'accord avec toi sur le fait qu'il faut avant tout profiter. Le plus compliqué finalement c'est de relativiser mais une fois qu'on y arrive on se sent tellement mieux, tellement plus puissant.e et on se rend compte de toutes les possibilités qu'on a !

      Merci x1000 Marine, tu es super aussi ♡ courage pour tes études, le jeu en vaut la chandelle ! :)

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  7. Coucou, je vais avoir 32 ans et je me sens tjs en décalage. Plus une ado, pas une adulte. Plus une jeune fille, pas une femme. C'est compliqué car le poids de la société me fait me sentir hors norme...

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    1. Coucou, ton commentaire me rassure, je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, et je pense que nous somme plusieurs dans ce cas. On ne se retrouve pas dans le schéma que nous impose la société, et finalement c'est peut-être pas si mal car c'est comme ça que les choses changent, non ?

      Merci pour ton commentaire en tout cas ♡

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  8. Un bel article qui fait réfléchir.
    Personnellement, je me suis toujours sentie un peu exclue car trop mature pour mon âge. Jamais eu de vrais amis, par exemple.
    Puis je me suis mise en couple, un homme qui est comme moi en fait, qui n'a pas de vrais amis et est exclus par sa façon de penser.
    Mais finalement, on entre dans la catégorie des couples. On est plus à l'aise de rencontrer et discuter avec des personnes de notre âge et en couple.
    Sauf que... Maintenant on commence à se sentir exclus car à 26-27 ans un nouveau problème arrive: les bébés. Oui, nous en voulons mais notre quotidien fait que pour le moment, on ne peut pas. Sauf que dans notre entourage, il n'y a que des parents, et les discussions tournent autour de leurs enfants. L'exclusion recommence!
    Et je pense qu'à chaque stade, on se sentira exclus.

    Alors oui, on est comme on est, on avance chacun à notre rythme et il ne faut pas déprimer parce qu'on n'a pas fait les mêmes choix! ;-)

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    1. Merci pour ton commentaire et ton ressenti/vécu ! Je pense comme toi, qu'importe notre vie et notre stade on se sentira toujours exclu par rapport à d'autres personnes.
      Je suis contente de savoir que tu as tout de même trouver une personne qui te correspond et avec qui tu partages la même façon de penser :)

      Et tu as bien tout résumé dans ta dernière phrase ! 😉

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  9. C'est ce que je ressens aussi, je n'ai pourtant pas de problème de confiance en moi d'habitude mais je suis célibataire, je n'arrive pas à trouver un job qui me plaît, je suis donc au chômage ...
    Et j'ai des copines que je vais arrêter de voir car à chaque fois qu'on se voit je fini par me sens super mal, car c'est toujours les mêmes questions ou sujets de conversations ... Elles veulent comprendre pourquoi je suis (encore) célibataire, pourquoi je ne fais pas une formation pour faire un boulot qui pourrait me plaire, essayent de me trouver des solutions alors que je ne demande rien comme conseils ... Certaines sont en pleins dans les crédits et le pouponnage et ne comprennent pas que pour le moment cette vie là ne m'intéresse pas forcément :/
    Je reviens d'une année passée aux USA, et j'ai l'impression d'être à nouveau bloquée dans une vie trop paisible, trop tranquille, et la première chose que les gens m'ont demandés c'était : Alors tu vas chercher du boulot maintenant, tu vas faire quoi ?
    Et ça me met en colère que les gens veuillent qu'on s'adapte au moule pour qu'eux soit rassurés, ça me met en colère de ne pas pouvoir vivre comme je le souhaite :/

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    1. C'est terrible d'avoir un sentiment de culpabilité en présence de copines. Surtout que tu n'as pas à te justifier sur des choses qui ne dépendent pas de toi... Et puis c'est dommage de ne pas réussir à comprendre que tu n'en sois pas au même stade niveau crédit/bébés. Ce n'est pas une envie pour tout le monde (pour tout de suite et parfois même pour plus tard).
      Il y a de quoi être en colère, mais du moment que ta vie paisible (et c'est chouette d'ailleurs, profites en autant que tu peux !!) te conviens à TOI c'est le principal. Et puis tu as passé une an aux USA, ça devait être génial mais tu as sûrement besoin d'un petit temps de réadaptation. C'est normal. Prends le temps qu'il te faudra en tout cas, chacun son rythme ♡

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  10. Bon je prends enfin le temps de t'écrire un commentaire. J'ai probablement lu ton article deux fois quand il est sorti et ensuite quand je l'ai ajouté à ma newsletter et pourtant pas de commentaire. J'ai honte 🙈

    Nous nous sommes liés dans les commentaires de mon article et tu te doutes je me suis énormément retrouvé dans le tien. C'est tellement étrange ce sentiment de décalage. On a l'impression que les choses se passent autour de nous, les gens évoluent, grandissent et nous on reste un peu en stand-by, on observe mais on n'avance pas. Puis personnellement je fais même un pas en avant suivi d'un pas en arrière (un job + un appart en couple suivi d'un appart en colloc + un retour à l'école puis un nouveau job + une autre colloc et finalement le retour chez ma mère sans job haha), histoire d'en rajouter une couche. Il n'y a pas à dire je suis en plein décalage à l'heure actuelle haha.

    Donc j'avoue que ton article me fait du bien. Ça réchauffe toujours le coeur de sentir qu'on n'est pas seul à être un peu perdu dans ses pensées. Et souvent, prendre son temps ce n'est pas plus mal. Alors oui, tu habites chez tes parents mais c'est plutôt cool je trouve. Ca te permet de voyager un peu plus (ce qui perso est primordiale je trouve) et en plus j'avais lu quelque part que ça garde nos parents jeunes. Alors c'est tout bénef héhé

    Des bisous ma jolie! ♡ et merci, un grand merci pour ton article!

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    1. Et moi, je prends enfin le temps de te répondre (avec beaucoup trop de retard...). Encore merci de l'avoir partagé dans ta Newsletter, ça m'a fait tellement plaisir en la lisant de le découvrir <3

      Et merci pour tes mots toujours rassurants. Effectivement ça fait du bien de savoir qu'on est pas seul dans ce genre de situation où justement ont à l'impression d'être à la traine et pas être dans la norme.
      Je me dis que prendre notre temps permet de réellement nous trouver, ne pas nous précipitier sous la pression sociale (même si elle est est présente, la preuve puisqu'on se sent en décalage). Mais comme tu dis, il y a certains avantages à être encore chez nos parents, on peut économiser pour la suite et surtout voyager. Je t'avoue que j'essaye d'en profiter, d'autant plus que c'est vraiment un truc qui me fait me sentir "vivante" si je peux dire !

      Plein de bisous à toi, et mille merci pour ton retour (et ton partage) ♡

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  11. Je viens par ici suite à ton article sur 2019. J'ai arrêté de lire les blogs depuis bien longtemps... Mais ton article me fait encore une fois réagir car je me reconnais beaucoup dedans, tout comme dans celui d'Amandine.
    Je connais parfaitement ce sentiment de décalage. Toutes mes amies sont aujourd'hui en couple et ont des projets de maison, enfants etc. Et moi je suis toujours la célibataire du groupe. Certes, je suis partie de chez mes parents mais c'est surtout parce qu'une occasion s'est présenté, sinon j'y serais peut-être encore à 29 ans. Vivre seule à beaucoup davantage mais fait aussi ressortir encore plus la solitude et il est parfois difficile de s'en sortir. Et pour ma part, j'ai énormément de mal à faire des projets seule. Et c'est aussi cela qui me fait ne pas avancer dans ma vie. Je n'arrive pas à me fixer des objectifs de vie, je ne sais justement pas "quoi faire" de ma vie. De l'extérieur j'ai tout pour être heureuse, j'ai un job qui me plait, une situation stable. Mais il me manque cette personne pour m'épanouir. Je trouve ça terrible de dire ça, d'avoir besoin de quelqu'un pour être épanouie mais je pense que c'est la vérité aujourd'hui.
    Enfin, je pense qu'il faut l'accepter, même si c'est compliqué et se dire que oui, chacun son rythme.

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    1. Merci de prendre le temps de me lire et surtout une nouvelle fois de prendre le temps d'écrire un commentaire.
      C'est une des raisons pour laquelle je suis encore chez mes parents : la solitude me fait extrêmement peur, je sens que je commence à avoir besoin d'indépendance mais je ne me sens pas prête à me retrouver toute seule.
      De mon côté j'arrive à faire des projets seule, j'ai parfois du mal, je dois me forcer mais je n'ai pas envie de regretter et d'attendre toute ma vie une personne qui n'arrivera peut-être malheureusement jamais. Mais je comprends totalement ce que tu veux dire, c'est assez terrible ce sentiment d'avoir besoin de quelqu'un je le ressens aussi. J'ai souvent l'impression qu'il me manque quelqu'un pour être totalement complète, je pensais que mes amies seraient ces personnes mais finalement en grandissant et en voyant tout le monde se mettre en couple, je suis obligée de l'admettre ça ne sera jamais pareil qu'être en couple avec quelqu'un.
      Plein de courage à toi en tout cas, et merci de t'être livrée comme ça. Ca rassure vraiment de pas être seule à ressentir ça <3

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Merci pour vos gentils mots, ça me fait toujours plaisir d'avoir vos retours ♡
Je prends le temps de lire tous les commentaires avant de les valider, et j'essaie, dans la mesure d'y possible, d'y répondre.