lundi 23 juillet 2018

Pourquoi je blogue déjà ?



Plusieurs jours, voir presque plusieurs semaines que je repousse ce moment, que je me trouve mille et une excuse pour ne pas reprendre mon clavier.
Au début c'était par manque de temps, puis un peu par manque d'organisation et puis finalement c'est devenue par manque d'envie.
J'avais plus envie de bloguer, tout simplement. Et en fait je ne sais pas vraiment si cette envie reviendra un jour, ou si c'est un simple passage, encore. Car, vous l'avez remarqué, ça va bientôt faire un an que j'ai des gros passages à vide, ici, sur le blog (et un peu aussi IRL, aussi, car forcément tout est lié).

Alors au début, je me cachais derrière l'excuse "j'ai un travail, j'ai plus le temps, faut que je m'organise", sauf qu'à ce moment là, du temps, j'en avais encore un peu puisque je bossais 20h par semaine. Et puis après c'était le besoin de renouveau, de changement, et le blog s'est refait une beauté. Ca m'a aidé, je suis revenu en force en début d'année, mais finalement ça n'a pas suffit, a priori.
Je voulais pas l'écrire cet article, je voulais pas le mettre noir sur blanc car c'est comme le dire à voix haute ici, mais quand l'idée très sérieuse de tout arrêter m'a traversé l'esprit, j'ai su que quelque chose clochait.

Car oui, j'ai songé (et j'y songe toujours) à arrêter le blog. J'ai toujours redouté ce moment dès que le blog a commencé à devenir important pour moi, et j'ai toujours pensé que si je devais arrêter ça serait par manque de temps, voir d'inspiration mais pas par manque d'envie.
Parce que du temps, si je voulais j'en aurais pour bloguer (j'ai réussi à continuer de bloguer même quand j'avais un mémoire à rédiger + un job à côté) ; l'inspiration, ça j'en ai beaucoup trop ; mais l'envie non, elle, elle est plus là.

Je me suis peut-être laissée trop embarquer dans l'inspiration, à force d'avoir trop d'idées, je me suis noyer dedans, je m'en suis fait une montagne au point de me faire des montées de stress pour savoir ce que j'allais rédiger en priorité.
Je me suis foutue une pression inutile pour le blog (qui matériellement ne m'a jamais rien apporté, rappelons le, donc zéro obligation quant à celui-ci),  j'ai oublié la simplicité et surtout la spontanéité de bloguer à force de lire et voir des contenues qui me semblaient beaucoup plus travaillés, beaucoup plus originaux.
J'ai voulu tester de nouvelles choses, sortir de ma routine bloguesque, ça me semblait être une bonne idée de vouloir évoluer, mais pour quoi ? Pourquoi si finalement ça me correspondait pas ?
Et tout ça m'a amené à me demander pourquoi je bloguais ? Qu'est-ce qui me motivait, me donnait justement cette envie de bloguer ?

J'ai jamais eu de raisons particulières, ni de grosses motivations. Quand j'ai ouvert mon blog c'était juste pour partager mes nail art (dégueu soit dit en passant) et avoir une activité qui me permettait de rédiger autres choses que mes dissertations et autres commentaires pour la fac.
Mais aujourd'hui... je sais plus trop pourquoi je fais ça. Par habitude ? Pour occuper le temps (quand j'en ai) ?


Je n'ai jamais vraiment été sûre à 100% de mes contenus (on ne peut jamais vraiment l'être, non ?), cependant j'ai presque toujours été emballée à l'idée de les rédiger et les publier, avec parfois le sentiment de vraiment partager de chouettes choses avec vous.
Alors que maintenant, même si j'ai essayé de le cacher un peu, j'ai l'impression que tous mes articles se ressemblent, et puis surtout qu'ils ont perdu, tout comme moi, cette petite étincelle, ce petit truc qui rendait mes posts un temps soit peu intéressants et originaux.
Et ça me tue de l'avouer, ça me tue d'avoir perdue cette envie au point de vouloir tout arrêter. Malgré tout j'ai au fond de moi cette petite voix qui me souffle que ce n'est pas une bonne idée, que ça ne serait pas une solution d'abandonner le blogging, au contraire quand on sait tout le bien que ça a pu me procurer ces cinq dernières années.

Parce qu'en fait, je crois qu'il faut que j'arrête de me voiler la face, d'essayer de prétendre que je vais bien, à vouloir positiver sans cesse, quand, en vérité, c'est que depuis plusieurs mois, je me suis simplement perdue et que j'aimerais bien me retrouver et avoir de nouveau cette envie.