jeudi 31 mai 2018

Burning Red ⚓️


Dans mon dernier article look (ici) je vous parlais de mon cheminement et mon raisonnement vers une mode un peu plus éthique, sujet que j'aborde depuis pas mal de temps maintenant sur le blog.
Et je vous le disais, j'achète beaucoup moins de fringues depuis que je fais attention à leur provenance, leur matière de fabrications, et bien sûr leur prix (car éthique ne rime pas avec budget illimité, ça se saurait et tout le monde serait un peu plus éco-friendly, à mon avis).

Toujours est-il que même si j'ai réduit ma consommation mode, ce n'est pas pour autant que j'ai arrêté de m'acheter des vêtements, au contraire. Je prends encore plus de plaisir à chercher et choisir des nouvelles pièces à ajouter à mon dressing !


Et dernièrement, c'est sur Vinted (le célèbre site de seconde-main) que j'adore fouiner pour trouver des trucs que je n'aurais parfois pas envisager de m'offrir tant leur prix en neuf est exorbitant.
C'est le cas de cette marinière Saint-James sur laquelle j'ai flashé directe en tombant dessus : sa forme déjà, avec ses manches mi-longues et un peu évasées en bout, et puis surtout sa couleur !
La majorité de mes hauts sont dans les tons gris, beiges, et blancs, parfois bleus. Surtout niveau marinière, mais rien en rouge. Et vous avez dû le remarquer à force, mais je suis une grande adepte des marinières et autres t-shirts à rayures.
Je m'étais déjà d'ailleurs offerte une marinière de la marque de la collection capsule avec Disneyland Paris (je vous l'avais présenté ici). Alors Saint-James, c'est du 100% made in France avec la qualité qui va avec, et donc leur vêtements on un coût... mais grâce à Vinted, j'ai pu faire une bonne affaire, sur un produit de qualité et durable, en plus de faire complètement partie de l'économie circulaire !
On ne peut pas faire plus éco-friendly je crois.


Ma marinière rouge pétant, accompagnée d'un jean s'est rapidement imposée comme le combo parfait pour cette mi-saison. Je la porte ici avec un jean Bonobo de la gamme Instinct que j'ai depuis plus d'un an maintenant et qui est d'un confort absolu.
Je l'avais acheté lors d'une soirée de présentation de leur nouvelle collection éco-conçue, pour laquelle j'avais gagné des invitations, et c'est depuis devenu mon jean préféré de tous les temps. Et je n'exagère même pas !
Il est fabriqué à partir de fibres recyclés, on pourrait penser que la qualité en serait amoindrie, et bien loin de là. Je le porte quasi-quotidiennement (je le lave de temps en temps quand même) et il commence à peine à avoir des petits signes d'usures.
Le seul petit truc que je lui reprocherais, ça serait sa coupe légèrement taille basse, mais vu que la plupart de mes t-shirts sont longs, ça n'est pas un gros problème.

Et c'est également lors de cette soirée que j'avais eu ce super chouette tote bag en cadeau : j'aime beaucoup trop l'inscription qu'il y a dessus, et puis on a jamais trop de tote bag + on fait pas plus éco-friendly et pratique comme sac !


Et à mes pieds, mes brand new Converses de l'amour que je mourrais d'envie de vous présenter (même si vous aviez déjà eu un aperçu sur Instagram en début d'année ici).
J'avais complètement craqué dessus lorsque j'étais tombée dessus à Londres avec les copines en Novembre dernier. J'avais gardé la référence pour les chercher à mon retour mais vu qu'il s'agit d'une collaboration elles étaient encore un peu chères pour des Converses. Mais qui dit mois de novembre dit Black Friday, et donc une super promo qui m'a permit de me les offrir. Ca faisait donc pratiquement 6 mois que j'attendais avec impatience l'arrivée des beaux jours pour enfin les dégainer. Et même si elles m'ont fait un peu mal aux pieds au début, elles ont déjà presque remplacées ma paire de blanches basiques qui commencent à êtres bien usées.

Mes fidèles Ray-Ban sur le nez pour terminer cette tenue, et je suis prête à profiter de mon joli Paris ensoleillé !


Marinière - Saint-James (via Vinted) ◇ Jean en coton bio - Bonobo (collection "Instinct") 
Basket - Converses x Mara Hoffman ◇ Tote Bag - Bonobo ◇ Lunettes - Ray-ban

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Merci à Elisa pour les photos.
mercredi 23 mai 2018

Les Jolies Choses du Mois - Avril 🌸


Aaaah, comme j'avais hâte qu'il arrive ce mois d'Avril qui annonçait l'arrivée du printemps et qui, surtout, marquait la fin de ce mois de mars interminable !
Et puis, il faut dire aussi que j'avais deux/trois petites choses très sympathiques de prévues, et d'autres qui se sont organisées un peu plus spontanément.

It's all about the Monet — Giverny & Musée de l'Orangerie


Je suis tout d'abord aller à Giverny, cela faisait quelques temps que je rêvais de découvrir la maison et les jardins de Claude Monet et c'est maintenant chose faite. Malgré le temps couvert, j'en ai pris plein les yeux : toutes ces fleurs, toutes ces couleurs, c'était juste magnifique. Et en même temps tellement reposant.
Nous n'y sommes restés qu'une demi-journée, mais ça m'a fait un bien fou d'être coupée de la folie parisienne. J'appréhendais un peu le côté touristique du lieu, mais finalement tout le monde était très calme et très respectueux.
Et puis une semaine après, ce n'était pas du tout prévue, mais nous sommes allées au Musée de l'Orangerie avec une amie. C'était la première fois que j'y allais, et j'ai ainsi pu découvrir les fameux Nymphéas de Monet qui sont simplement reposants et remplis de poésie. J'ai adoré me poser devant, admirer les couleurs et la matière de la peinture qui donnait réellement l'impression que l'eau était au mouvement, que les arbres et les nénuphars étaient "en vies".
J'ai aussi pu découvrir que le musée de l'Orangerie était beaucoup plus grand que je ne l'imaginais puisqu'il y a tout une partie exposition au sous-sol avec diverses oeuvres. Lorsque j'y suis allée, commençait l'exposition Nymphéas. L’abstraction américaine et le dernier Monet, qui se tient jusqu'au 20 août et j'y ai appris énormément de chose. Je ne peux que vous la recommander si vous avez l'occasion de passer pas loin des Tuileries !

Exposition du 13 avril au 20 août 2018
Musée de l'Orangerie, Paris

Mes Petites Folies en Véganie 



Après notre visite du musée de l'Orangerie, nous avons profité du beau temps et de nous trouver aux Tuileries pour faire un passage au stand Amorino et ainsi déclarer la saison des glaces ouverte !
Il y a eu une période de grosse remontée des températures, quasi estivale alors j'étais ravie d'avoir enfin mit la mains sur un pot de glace Mes Petites Folies au Franprix en bas de chez moi.
Il s'agit d'une marque de crème glacée Vegan, et leurs différents parfums me donnaient terriblement envie (je ne suis pas une grosse fan des sorbets au fruit, que je trouve trop liquide et pas assez crémeux justement). J'ai opté pour le classique Vanille/Noix de Pécan pour commencer, et quel délice ! C'est doux, crémeux, et sucré juste comme il faut et alors ce parfum de vanille, et ces noix de pécans croquantes (comme dirait Cyril Lignac, c'est "gourmand croquant") : cette crème glacée n'a rien a envie aux autres marques. Elle est très bonne seule, mais j'ai adoré la mangé accompagnée des gaufrettes Jardin Bio au chocolat, elles aussi Vegan, avec un petit goût de vanille.

It smells like Spring — Flower Party de Yves Rocher


Le mois d'avril a donc marqué le retour du printemps (notamment avec la semaine estivale dont je vous parlais plus tôt). Quel plaisir de voir les arbres fleurir, de ressortir les tenues un peu plus légères (j'ai même pu porter des robes sans collants !) et de ranger les gros manteaux dans les placards !
Alors pour fêter l'arriver de ce printemps qu'on espérait plus, et aussi sûrement car j'avais besoin de changement, j'ai également ressorti mon parfum Flower Party de chez Yves Rocher.
Après l'avoir portée une bonne partie de ma terminale puis après le lycée, j'avais fini par l'abandonner dans mon tiroir. Et je ne sais pas pourquoi, un beau matin d'avril, j'ai eu envie de le ré-utiliser et d'un coup POUF, c'était le printemps.
J'adore son odeur à la fois fleurie mais légèrement sucrée et avec une note fruitée. Je suis très difficile en parfum, mais étonnamment j'ai toujours trouvé que celui-ci me correspondait bien.
Son seul point négatif, c'est qu'Yves Rocher, bien que la marque fasse des progrès, ne soit toujours pas cruelty-free. En attendant, je profite de mon flacon (dont j'adore la packaging) sans trop culpabiliser vu que je l'ai depuis plusieurs années maintenant (et puis il sent définitivement trop bon le printemps).

Bruxelles surprise

Et puis le mois d'avril s'est joliment et surtout follement terminé puisque j'ai fait la surprise de débarquer à Bruxelles chez Elisa pour le dernier week-end. Ce fut compliqué de ne rien dire, j'étais tout excitée, mais la surprise n'en a été que plus grande !
Malgré la pluie et les nombreuses fermetures, nous avons tout de même essayer d'en profiter et Elisa a pu me faire découvrir un peu Bruxelles. Je n'avais encore jamais visité la capitale belge mais du peu que j'ai vu, cela m'a semblé très mimi (et plein de chouettes bonnes adresses food) : nous avons fait le centre historique, où nous avons bien évidemment déguster des gaufres, pas loin de la grande place.
Nous avons aussi testé les Coco Donuts qui étaient plutôt bons. Malheureusement, nous voulions manger des frites, mais un des rares endroits où elles sont végé-friendly (pas cuite dans de l'huile animale donc), le restaurant avait été complètement dévalisé. Une bonne excuse pour retourner à Bruxelles dès que possible, en espérant pouvoir mieux en profiter avec l'arrivée (on y croit) des beaux jours.


En avril, j'ai aussi booké plusieurs petits-weeks et escapades, Bruxelles en premier, mais aussi un long week-end en Auvergne, pour me donner un petit avant goût de vacances et histoire de profiter des ponts de mai ; et puis un week-end à la mer à la Pentecôte avec ma meilleure amie afin de déconnecter et se retrouver un peu toutes les deux.
Et nous nous sommes également prévues un petit week-end en famille à Center Parcs au mois de Juin. Autant vous dire qu'il me tarde ! Et une autre petite escapade un petit peu plus loin s'organise pour la fin juin/début juillet. Travel bug vous dites ? Possible !
mercredi 16 mai 2018

Les Films du Mois #20 🎬 — Mars et Avril

Mon mois de mars ayant été assez chargé, j'ai eu du mal à organiser des petites virées ciné, pourtant les films qui me faisaient envie ne manquait pas.
C'est finalement plutôt au cours du mois d'avril que j'ai réussi à rattraper quelque peu mon retard (même si malheureusement certains films que je souhaitais voir ne sont pas resté assez longtemps à l'affiche, et qu'il faudra attendre la sortie DVD).


LADY BIRD (2018) — 
Ce fut la bonne petite surprise du mois de Mars : le film est sorti fin février mais j'ai longuement hésité avant d'aller au ciné, car c'est souvent quitte ou double avec ce genre de petit film. Et cette fois, ce fut la bonne.
J'ai adoré aussi bien l'ambiance que l'histoire, dans laquelle je me suis parfois un peu retrouvée.
Le personnage de Lady Bird était en plus interprété avec justesse par Saoirse Ronan et film est rempli de messages positifs. Je suis sortie de la salle : je n'avais qu'un envie : faire un câlin à ma maman et la remercier pour tout ce qu'elle m'apporte (malgré les prises de bec qu'on a parfois).
Un film finalement très simple qui traite de l'adolescence, des conflits parents/ados et du passage à l'âge adulte et dont la représentation manque cruellement (aussi bien au cinéma, et encore plus à la TV).

LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL (2018) — 
J’avais totalement oublié l’existence de cette franchise, pourtant j’avais lu les livres et vu les deux premiers films mais je n’avais pas vraiment accroché. Il faut dire que autant le premier film était  fidèle au livre autant le deuxième c’était un grand n’importe quoi.
J’ai donc un peu hésité à voir ce dernier volet des aventures de Thomas et sa bande car je me doutais que s’il n’avait pas suivi le livre dans le précédent, ça serait encore moins le cas dans celui-ci. Mais bon, vu que j’avais lu les livres il y a fort longtemps je n'en avais plus vraiment de souvenirs…
Pour en revenir au film : j’ai passé un bon moment devant, il y a de l’action, du suspens, quelques rebondissements, mais bon pas de quoi casser trois pattes à un canard non plus. C’est vu et revu, la romance n’a vraiment aucun lieu d’être (comment bien trop souvent dans ce genre de film, arrêter de vouloir mettre du love partout, nous c'est de la baston, des explosions qu'on veut !!!!), mais l’histoire se tient et puis le casting porte si bien le film, ils sont tellement tous à fond (et franchement mignons pour ne rien gâcher) qu’il méritait bien d’avoir la moyenne.

INSTINCT DE SURVIE (2016) — 
C’est par hasard que je suis tombée sur le DVD à la médiathèque, j’en avais entendu parlé mais je ne m’étais jamais vraiment penchée dessus, mais ce jour là j’étais d’humeur à regarder ce genre de film catastrophe.
Bon, je suis une trouillarde et je n’aime pas trop les films qui font peur donc quand j’ai lancé le DVD je me suis demandée si c’était vraiment une bonne idée. 
Finalement, oui il y a du suspens, des moments de tensions, mais en soit le film ne fait pas peur. Il est juste parfois un peu violent et gore (et c’est suffisant).
La performance de Blake Lively qui porte le film quasiment à elle toute seule, est vraiment top : on ressent toutes ses émotions, la peur, l’angoisse mais aussi la détermination et ses élans de courage. Ce qui en fait un personnage totalement humain auquel on peut s’identifier et ainsi s’interroger sur comment nous, nous aurions régit dans une telle situation (perso je pense que le requin m’aurait bouffer dès les premières minutes du film).
Ce n’est clairement pas le film du siècle mais si vous chercher un truc un peu à suspens, ou si vous êtes un nostalgique des Dents de la Mer, Instinct de Survie est fait pour vous !

BLUE - Disney Nature (2018) — 
J’adore les films Disney Nature, car j’apprends toujours plein de choses sur le monde animal et puis les images sont tout le temps magnifiques.
Cette fois-ci, c’est dans les profondeurs de l’océan que nous plongent les équipes Disney et c’est ainsi qu’on suit les aventures de Blue, un petit Dauphin. On y découvre ainsi le quotidien de ce jeune mammifère marin auprès de sa mère, mais également de d’autres espèces sous-marine tels que les baleines, les tortues de mer, et autres créatures étranges vivant dans l’océan.
C’est une jolie fable qui sensibilise vraiment sur l’importance de préserver l’éco-système marin (notamment les coraux de plus en plus fragiliser mais aussi l'impact de la surpêche) car la vie sous-marine, même si nous, êtres humains et donc terrestres, ne la voyons pas et ne la côtoyons pas tous les jours (sauf si vous êtes des sirènes la nuit), est tout aussi importante voir même plus importante que toutes autres formes de vie puisque c’est avant tout sous l’eau que celle-ci commence.
Et il est important d'en prendre conscience.

LES AVENTURES DE PIERRE LAPIN (2018) — 
Je connaissais de nom les albums de Beattrix Potter, et pourtant je n’en ai jamais lu aucun. J’avais les illustrations de ce petit lapin avec sa veste bleu en tête, mise à part je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre pour ce film (même si j’avais vu la BA) : j’avais dans l’idée que ça serait un petit film mignon avec des animaux crées en images animées. 
Alors oui, à première vu c’est mignons, les animaux le sont tout autant, l’intrigue est prévisible, mais bon on est pas sur un film un suspens donc bon, soit.
Ce qui m’a en revanche dérangé, et donc qui m’a empêché d’apprécier le film et de le trouver à 100% mignon, c’est l’humour que je n’ai parfois trouvé absolument pas drôle. Au contraire, j’ai trouvé que les personnages de Pierre Lapin ainsi que Thomas McGregor étaient puéril et … méchant ? Plus d’une fois j’ai eu envie de leur mettre des tartes dans la tronche avec leur vieille virilité mal placée là. Alors même si à la fin tout est bien qui fini bien, ça ne rattrape pas l’heure précédent de chamailleries en tout genre, qui sont parfois assez virulentes d’ailleurs, et dont on ne tire aucune morale.
Et puis le personnage de Beatrix Potter ne rattrape pas le coup car elle est fait vraiment cruche, voir niaise. L’humour qui se veut drôle est parfois carrément lourd (je pense notamment au personnage du cochon qui ne m’a jamais fait rire).
Une petite déception malgré quelques moments d’émotions (j’ai versé ma petite larmichette à la fin, on ne me refait pas).

READY PLAYER ONE (2018) — 
Je n’avais pas forcément prévu d’aller voir Ready Player One mais j’ai lu tellement de bonnes critiques suite à sa sortie que j’ai finalement changé d’avis.
Et j’ai bien fait car j’ai adoré. J’ai direct été embarqué dans cet univers futuriste. J’ai parfois du mal avec la Science-Fiction car je ne comprends pas tout, mais là tout se tenait, et/ou était bien expliqué histoire de ne pas perdre le spectateur.
J’ai adoré toutes les références à la Pop Culture (j’ai un peu moins aimé le moment « Shinning » d’autant plus que je n’ai jamais vu ce film, je n’étais pas hyper sereine). Les personnages sont attachants, que ce soit en avatar ou « IRL ». Je trouve ça super chouette de voir de plus en plus d’ados et jeunes adultes à l’écran (que ce soit au ciné ou bien en série TV), d’autant plus quand ils portent un message fort d’union, d’entraide et de solidarité.
L’histoire qui tourne autour d’une quête tient en haleine du début à la fin (même si on se doute du dénouement rapidement il y a toujours des rebondissements qui font qu’on ne s’ennuie pas une seconde).

Bref une très bonne surprise qui ravira aussi bien les fans de SF, que ceux de jeu video et de Pop Culture.



Je ne sais pas pour vous qui me lisez, mais je crois que je préfère le format "Films du Mois" qui regroupent deux mois finalement : je trouve que c'est le bon compromis entre avoir suffisamment de contenue (vu que depuis le début de l'année j'ai ralenti mes excursions cinés) et surtout j'apprécie que les articles soient plus espacés. Cela me permet de varier encore plus le contenue du blog, même si je suis encore loin d'avoir trouvé l'équilibre parfait (un jour, j'y arriverais !).
vendredi 11 mai 2018

Mes petites lectures #5 📚 — Féminisme & Girl Power


Je voulais écrire cet article à l'occasion du 8 mars, parce qu'on oublie un peu trop souvent qu'il s'agit de la Journée Internationale du droit des Femmes et pas simplement de "La journée de la Fâme", même si d'année en année j'ai l'impression que les mentalités sont en train d'évoluer.
Peut-être car les gens s'informent un peu plus, se renseignent, s'éduquent et ouvrent les yeux sur tout ce qui ne va pas dans notre société encore bien trop patriarcale.
Si ce sont certains de mes cours à l'université qui m'ont sensibilisé aux questions du féminisme et du genre, c'est aussi beaucoup via les réseaux sociaux, notamment Twitter que j'ai appris. Et pour aller plus loin, j'ai complété et complète toujours avec des lectures : beaucoup d'articles en lignes mais également différents ouvrages, de l'essai à l'album, en passant par le documentaire mais aussi parfois la BD.
Je vous propose ainsi une sélection de six livres qui abordent les questions de féminisme et de genre, au différent format et qui s'adressent aux plus jeunes mais aussi aux plus aguerris.




  • We Should All Be Feminists, Chimanda NGOZI ADICHE, Anchor Books, 2015, 52 pages (Nous sommes tous féministes, Folio, 2015)

Ce petit essai, très court (à peine 50 pages) est vraiment un bon point de départ : que l’on commence à s’intéresser au féminisme, qu’on soit converti(e) et convaincu(e) depuis des années, ou bien simplement novice.
Cet essai est la retranscription écrite d’un discours donné par Chimanda Ngozi Adiche, une écrivaine nigériane, et dans lequel elle rappelle les bases et fondements de ce mouvement qui réclame avant tout l’égalité entre les genres et les sexes.
Bon nombres d’habitudes et d’idées sont ancrées dans nos sociétés, et il est difficile de s’en défaire (moi la première, on ne devient pas féministe un beau matin, quand on a découvert le sens de ce mot, au contraire, cela prends du temps beaucoup de temps et d’énergies puisqu’on se rend compte que finalement rien ne va dans nos sociétés patriarcales), Chimanda insiste particulièrement sur la notion de genre, qui est au coeur du problème, et des rôles qu'on nous insigne dès notre naissance suivant notre sexe biologique.
Elle arrive ainsi en 70 pages à nous ouvrir les yeux, à nos expliquer simplement pourquoi « nous devrions tous êtes féministes » mais sans jamais utiliser un ton moralisateur. Elle énonce des faits et avance bien souvent des solutions, simples applicables à tout le monde, pour faire bouger les choses.
En s'interrogeant sur le féminisme, et son importance au XXIe siècle Chimanda met en lumière que se sont aussi bien les femmes que les hommes qui ont un rôle à jouer dans ce combat pour l'égalité.

➢ De la même auteure et dans un format tout aussi court, je vous recommande « Chère Ijawele, manifeste pour une éducation féministe » qui complète parfaitement le premier ouvrage et va un peu plus loin dans la réflexion féministe et aborde les questions de l'éducation.
My own definition is a feminist is a man or a woman who says, yes, there’s a problem with gender as it is today and we must fix it, we must do better. All of us, women and men, must do better. 


  • Histoire du féminisme, Michèle RIOT-SARCEY, collection REPERES Histoire, Editions La Découverte (troisième édition),  2015, 128 pages.

Un autre ouvrage pas très long également, mais qui est beaucoup plus dense dans son contenue, qui comme son titre l’indique, permet d'en savoir plus sur l’histoire de ce mouvement féministe. Découpé en plusieurs partie, l’auteure nous dresse ainsi l’historique de l’apparition du féminisme aux alentours de la révolution française jusqu’à la fin du XXe siècle.
Ce petit ouvrage théorique nous permet ainsi de découvrir les différents enjeux du féminisme dans l’histoire, les formes qu’il a pu prendre, mais aussi ses actrices (et parfois acteurs) principaux, les avancées et les obstacles auquel ils ont été confronté.
J’ai appris pas mal de choses en lisant ce livre, découvert des noms et figures féministes et j’ai surtout eu plus de repères chronologiques particulièrement sur la période de la Révolution et le début du XIXe siècle.
Comme je vous le disais plus haut, ce livre d’aspect a priori petit est assez dense, et la lecture peut-être assez longue et fastidieuse si on a pas l’habitude de lire ce genre de documentaire (je vous avoue que j’ai sauté quelques passages ou lu les grosses lignes), mais l’avantage de ces petites collections (comme les Que Sais-Je), c’est justement leur petit format qui permet de synthétiser des recherches universitaires afin de s’adresser aux plus grands nombres (et si vous souhaitez approfondir le sujet, il y a une chouette bibliographie à la fin).

➢ Pour aller plus loin sur l’histoire des femmes, je vous recommande les travaux de Michelle Perrot et particulièrement son livre Les femmes ou le silence de l’histoire (Flammarion, 1998), que je dois absolument lire d’ailleurs.

  • Girl Up, Laura BATES, Simon & Schuster edition, 2016, 352 pages

On reste dans les ouvrages documentaires avec Girl Up de Laura Bates, mais cette fois ci un peu moins académique. Cela faisait un moment que je le voulais et j’ai profité de mon passage à Londres en novembre dernier pour me le procurer. Je dois vous avouer que je ne le pensais pas si épais et surtout… que je n’ai toujours pas pris le temps de me plonger dedans.
Dans ce livre, Laura Bates s’adresse avant tout aux jeunes femmes (mais je pense que n’importe quelle personne s’identifiant comme telle peut le lire à n’importe quel âge) : elle fait l’état des lieux de tout ce qu’implique être une femme, les standards que nous devons atteindre et toutes les injonctions que cela entraine. Tout ça sur un ton très humoristique, histoire de dédramatiser un peu les choses.
Le livre se veut body positive, sex positive et très girl power, mais Laura Bates n’oublie également pas d’inclure des chapitres sur la culture du viol et tout ce que cela implique (viol, harcèlement, agression sexuelle, etc.)
On aussi le droit a de jolies illustrations (dont des vulves et de magnifiques vagins), des tableaux, des graphiques, pour rendre la lecture un peu plus sympathique.
Petit bémol : le livre n'a pas (encore ?) été traduit en français.
Remember you can always change your mind.Young women are superheroes. You are stronger than you know. And when the going gets though, the though Girl UP.



  • On n’est pas des poupées, Mon premier manifeste féministe,Delphine BEAUVAIS et Claire CANTAIS, Editions La Ville Brûle, collection Jamais trop tôt, 2013, 36 pages.

Il s’agit ici d’un album sur lequel j’étais tombée complètement par hasard à la médiathèque et qui m’avait directement interpellé à cause de son titre on ne peut plus clair.
Il s’adresse aux enfants, dès 6 ans, et résume simplement et efficacement, et non sans humour, la notion de féminisme.
Je ne suis pas hyper fan des illustrations (elles ressemblent un peu à Angela Anaconda), mais la forme album et surtout le fond en font un livre vraiment chouette pour sensibiliser les enfants dès leur plus jeunes âges et répondre parfois à leurs interrogations (tout comme à celle des parents) sur le sujet.
Au moment où je rédige cet article, je suis d’ailleurs en train de faire une sélection de titre sur l’égalité filles/garçons pour des enfants de 6/7ans et je peux vous dire que la littérature jeunesse est pleine de références sur ce thème (aucune excuse donc pour ne pas apprendre aux enfants à détruire les stéréotypes de genre).
Alors si le féminisme n’est pas qu’un affaire de femmes, c’est encore moins quelque chose de réservé aux adultes, bien au contraire, ce sont les enfants qu’il faut éduquer et sensibiliser très jeune à ces questions pour justement espérer voir les choses évoluer.
Et l’album On est pas des poupées est une bonne entrée dans la matière.

➢ Chez le même éditeur et des mêmes auteures, vous pouvez retrouver On est pas des super-héros (2014) ainsi que Ni poupées, ni super-héros ! Mon premier manuel antisexiste (2015).





  • Goodnight Stories for Rebel Girls, Collectif, Particular Books, 2017, 212 pages (édité chez Les arènes en 2017 pour la traduction française Histoires du soir pour filles rebelles)


Et quoi de mieux pour illustrer le fait que "les filles ne sont pas des poupées" qu’un superbe livre dressant le portrait de 100 figures féminines complètement badass ?
Que vous en ayez conscience ou pas, les femmes manquent cruellement de représentation : au cinéma, dans la littérature, dans l’histoire, … elles sont bien trop souvent mises de côté au profit des hommes. Alors quand on est une petite fille, c’est parfois difficile de s’identifier à des personnages féminins forts, mais cela est en train de changer et ça fait du bien.
Ici, ce sont les filles qui sont mises à l’honneur, de manière très simple et résumé car cet album s’adresse aux enfants certes, mais pas uniquement. J'ai personnellement découvert plein de portraits de femmes totalement différentes mais toutes aussi incroyables. Et puis l'avantage qu'il y ait un portrait par page, c'est qu'on peut lire une histoire chaque, histoire de faire de beaux rêves plein de rebellions !
Le seul petit truc que je reprocherais à cet album mais que d'autres apprécierons surement, c'est le manque d'uniformité des illustrations : elles ont chacune été réalisé par un illustrateurs différents du coup le rendu n'est pas vraiment harmonieux au fil des pages...

➢ Sur le même principe, un autre livre a été édité, lui aussi en 2017 mais par Talents Sports, et nous propose les portraits de 50 de femmes qui ont marqué le sport : GIRL POWER : Les Sportives.


  • Culottées 1, des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent, Pénélope BAGIEU, Gallimard, 2016, 144 pages.

Cette fois, c’est sous forme de Bandes Dessinées, et sous les coups de crayon de Pénélope Bagieu que prennent vies ces femmes « culottées ». C’est donc, non sans humour, que nous découvrons ou redécouvrons ces femmes qui ont, a un moment de leur vie, décidé de dire merde et de faire un peu ce qu’elles avaient envie car après tout, qu’est-ce qu’ils les empêchaient ?
J’ai dévoré les deux tomes des Culottés qui m’ont permit de découvrir des femmes fortes et indépendantes (on sent d’ailleurs que Pénélope Bagieu a fait un réel travail de recherches en amont), et qui m’a surtout envie de tout défoncer et de ne plus me laisser faire. Enfin du moins, de croire un peu plus en moi et mes idées.
Parce qu’après avoir lu les « Culottées » on prend conscience qu’être une femme ce n’est pas une fatalité, il faut savoir en faire une force car personne, encore moins la société, ne risque de venir vous motiver ni vous aider.
Il y a vraiment un esprit de Girl Power qui se dégage de tous ces portraits de Culottées. Et on en redemande !

➢ Bien évidemment vous pouvez découvrir de nouvelles filles tout aussi « culottées » dans le Tome 2, toujours chez Gallimard et par Pénélope Bagieu (la reine des Culottées).

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Avez-vous des lectures qui vous ont interpellé ou bien ouvert les yeux sur le féminisme ?
Et si vous avez des recommandations de lectures sur le sujet, n’hésitez pas !