lundi 11 mai 2020

Ces livres qui m'ont donné le goût de la lecture


Je crois avoir toujours aimé lire, du moins j'ai toujours aimé les livres. J'adorais regarder nos livres Disney avec ma soeur, elle me les lisait, moi je me concentrais sur ce qu'elle disait et j'enregistrais le texte.
Lorsque j'allais à la bibliothèque avec l'école, ce que je préférais c'était le moment de l'histoire particulièrement quand c'était Elmer L'Éléphant ou bien Arc-En-Ciel le poisson (déjà petite, j'étais attirée par les trucs colorés et brillants).
Chez mon oncle, je "lisais" ses BD de Tintin : en réalité, avant d'apprendre à lire je regardais simplement les cases, et dans ma tête je devais surement me raconter une histoire.
Lorsque j'allais dormir chez ma grand-mère, le rituel du soir c'était de choisir un livre dans la petite pile sacrée qu'il y avait chez elle (l'album que je préférais était une adaptation de La Belle et la Bête). Et même une fois que j'ai eu appris à lire, elle continuait de me lire des histoires, et ce sans jamais me lasser.

En revanche, je n'ai presque aucun souvenir des premiers livres que j'ai pu lire seule, avant le collège. Je crois que c'est à partir de là que j'ai réellement développer un goût pour la lecture, au sens stricte du terme.
Et certains livres, plus que d'autres, m'ont marqué et ont, dans en quelque sorte, aidé et déterminé la lectrice que je suis aujourd'hui.

ARTHUR ET LES MINIMOYS  LUC BESSON
Si la plupart des personnes de mon âge ont grandi avec Harry Potter et ont découvert la Fantasy grâce au célèbre petit sorcier, ce n'est pas mon cas (à ce jour, je n'explique toujours pas vraiment pourquoi ni comment je suis passée à côté de ce phénomène).
C'est Arthur et les Minimoys qui a été la première saga que j'ai dévoré et adoré. Je ne sais plus exactement quand je les ai lu, je me souviens les avoir admiré à chaque passage à la Fnac Junior à l'époque (est-ce que vous aussi, c'était un peu le paradis sur terre ce magasin ?) mais ne pas osé les acheter.
De 1) car ils coûtaient chers, n'existant pas en poche et de 2) car ça me faisait un peu peur moi ces grands et gros livres. Car oui, pour la jeune lectrice que j'étais Arthur et les Minimoys c'étaient des pavés, et en plus il y en avait 4 !
Et puis un jour, j'ai eu assez de sous et de courage pour m'offrir le Tome 1 et j'ai direct accroché. J'ai adoré l'histoire de ces petits personnages vivants dans un jardin et gardant un trésor caché. J'aimais bien le personnage d'Arthur mais j'aimais encore plus Bétamèche et Sélénia !
Et finalement, j'ai lu les 4 tomes sans problème et les Minimoys m'ont donné une première porte d'accès à tout plein de mondes imaginaires.

LES LIAISONS DANGEREUSES — PIERRE CHODERLOS DE LACLOS
Jusqu'au lycée, je n'aimais pas beaucoup les cours de français, je m'éclatais en revanche en maths. Je me destinais même à faire un Bac S et puis finalement, c'est en L que j'ai atterri. Alors des classiques j'en ai lu quelques uns, mais seulement deux m'ont marqué : La Peste de Camus que j'ai lu en 1ere et surtout Les Liaisons Dangereuses qui faisait parti du programme du bac en terminale, l'année où je l'ai passé.
Nous avions eu la liste des quatre oeuvres à lire l'été précédent la rentrée et notre future prof de littérature nous avait averti de la difficulté qu'on rencontrerait peut-être en lisant Les Liaisons Dangereuses, car il s'agit d'un roman épistolaire.
Ce n'est donc pas sans appréhension que je l'ai commencé... contre toute attente le côté épistolaire ne m'a pas du tout dérangé, au contraire j'ai adoré cette forme de narration qui rythmait la lecture et l'histoire.
Alterner les points de vue de cette façon était une plongée presque directe dans la psychologie de tous ces personnages complexes et donnait un véritable sens à ces "liaisons dangereuses".
Longtemps fâchée avec la littérature classique, cette oeuvre m'a réconciliée avec et c'est, je crois, grâce à ce titre que j'ai pris conscience que j'aimais vraiment lire. Après toutes ces années à ne lire que par obligation, Les Liaisons Dangereuses m'ont permit de retrouver ce plaisir que j'avais à lire.

THE HUNGER GAMES SUZANNE COLLINS
Si Les Liaisons Dangereuses m'ont redonné l'envie de lire, j'ai eu une très longue période durant laquelle je ne savais pas quoi lire. Je lisais, mais je ne trouvais rien qui me transporte, mes lectures me plaisaient sans pour autant me transcender.
Je me cherchais en tant que lectrice, après n'avoir lu que des choses imposées je devais trouver MON genre, celui que moi j'aurais choisi et qui vraiment me lancerait sur le chemin merveilleux de la lecture.
Et c'est la trilogie Hunger Games qui a tout débloqué. Je les ai lu assez tardivement, quelques mois avant la sortie du premier volet au cinéma. Je me souviens avoir enchainé les chapitres, repoussé au maximum le moment d'éteindre le soir car je ne pouvais pas m'arrêter de lire, j'étais complètement happé par cette dystopie, la première que je découvrais.
Je pouvais m'identifier à Katniss, j'aimais que son personnage soit une héroïne totalement malgré elle et qu'elle reste qui elle était.
C'est aussi la première fois que je pleurais en lisant, de vraies larmes, pas juste une vague de tristesse qui me submergeait.
Cette trilogie a été une expérience de lecture incroyable et c'est grâce à elle que j'ai découvert les dystopies donc, et plus largement la littérature ados et young adult. Et depuis je ne lit plus que ça (ou presque).

THE PERKS OF BEING A WALLFLOWER — STEPHEN CHBOSKY 
Une fois mon genre littéraire préféré trouvé, je me suis rapidement tournée vers la lecture en anglais. Le premier que j'ai lu en VO est Miles To Go de Miley Cyrus (obvisoulsy), je voulais quelque chose de facile pour tester, voir si j'arrivais à comprendre et aller au bout sans trop de difficulté. Alors, encore aujourd'hui, ma lecture est beaucoup moins rapide et fluide quand ce n'est pas en français mais j'y suis arrivée.
Je me souviens que tout le monde parlait de The Perks sur Twitter, j'étais donc très intriguée par ce livre, et ce très long titre surtout, je ne sais pas pourquoi, je n'ai même pas cherché une édition en français. C'est donc le premier roman que j'ai eu en anglais, et un de mes premiers coups de coeur livresques.
Je vous disais que j'avais pleuré en lisant Hunger Games, et bien en lisant The Perks j'ai eu le coeur serré, j'ai été bouleversé par les mots, par l'histoire, par tout... je l'ai relu quelques années plus tard et il a eu le même effet. J'ai d'ailleurs très envie de le relire en ce moment, et je pense le faire tout bientôt.
Vous savez on a parfois des films et des séries doudous ou encore des livres ? Et bien, je pense pouvoir dire que The Perks est un de mes livres doudous (avec Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers de Benjamin Alire Saenz).

CARD CAPTOR SAKURA CLAMP
J'ai un peu hésité à inclure ce titre dans cet article et finalement s'il y a bien un livre qui m'a ouvert (très) tôt les portes du monde des mangas, c'est bien Sakura.
Je me souviens très bien être tombée dessus totalement par hasard un jour qu'on faisait les courses, j'étais super jeune (je ne sais même pas si j'avais encore 10 ans pour être franche) et à l'époque on regardait les épisodes tous les mercredis aprem avec ma soeur sur M6 (M6 Kid pour être précise). On était totalement fan, j'étais donc toute excitée de trouver ce petit livre à Carrefour.
Sauf que, vous l'aurez compris, je connaissais absolument rien au manga, j'ai acheté deux tomes en me basant uniquement sur les couvertures que je préférais (et je peux vous dire que le choix avait été compliqués tant elles étaient toutes belles).
Manque de chance, c'était des tomes qui se trouvaient totalement au milieu de la collection. Ca ne m'avait, je crois, pas empêché de les lire en rentrant, même si je trouvais ça étrange de commencer en plein milieu de l'histoire... Coup de bol, j'avais choisi 2 tomes qui se suivaient, je n'avais pas le début de l'histoire, mais j'en avais un morceau !
C'est fin collège/début lycée que j'ai finalement découvert les mangas, et que j'ai pris conscience que mes deux petits tomes de Sakura faisaient partie de toute une collection. Je me suis donc empressée d'acheter tous les tomes que j'ai dévoré, et lu et relu depuis.

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En écrivant cet article, plusieurs titres me sont revenus en tête, je pense notamment à Molly Moon et le livre d'hypnose qui a été le premier "gros" livre que je lisais et je me rappelle de l'immense fierté et satisfaction que cela m'avait procuré ; à la série Journal d'une princesse qui m'a donné envie d'en tenir un moi-même et qui m'a sûrement donné elle pour le coup, le goût de l'écriture,... bref la liste de titres pourraient être longue, en plus des cinq dont je vous ai parlé.

De plutôt bonne lectrice, il y a eu une période où j'ai eu peur d'avoir perdu ça. Je suis donc contente que certains livres aient croisé mon chemin et soient tombés entres mes mains, et m'ont, chacun à leur manière, (re)donné goût à la lecture.

Et vous, quelles lectures vous ont marqué ?
lundi 4 mai 2020

Photo diary — Berck & le Touquet 2018


S'il y a un endroit où je serais toujours enthousiaste d'aller, c'est bien la mer. Pour moi, c'est réellement synonyme de l'été, des beaux jours, et surtout de l'évasion.
Je pourrais d'ailleurs rester des heures, assise sur la plage à la contempler et écouter le bruit des vagues. C'est à la fois très apaisant et en même temps si impressionnant. 

C'est rigolo que je sois autant attirée par la mer d'ailleurs, je n'ai pas du tout grandi avec une plage à côté, et nous y sommes très peu allés lorsque j'étais enfant pour des vacances... c'est peut-être justement pour ça que j'aime tant y aller, c'est un peu ma sortie de l'année.

J'étais contente car en ce début d'année, j'avais deux petits week-end de programmés en bord de mer, malheureusement, confinement oblige, ils sont tombés à l'eau (sans mauvais jeu de mot).
Je suis un peu déçue forcément, surtout que ça m'aurait fait de chouette petits breaks, mais bon la mer sera toujours là, ce n'est que partie remise.


Tout comme notre annuel week-end avec ma meilleure amie qui semble bien compromis, lui aussi, pour l'instant. Nous n'avions encore rien de prévu ni de validé pour cette année, on avait parlé de retourner à Etretat et Fécamp car on avait adoré notre petit séjour d'il y a 3 ans.
Il y a 2 ans, nous avions pris la route direction le Nord de la France pour un week-end à Berck. Je ne connaissais pas du tout, et j'étais tombée sous le charme, pourtant je ne vous en avais que vaguement parlée ici.
Je me souviens que je n'avais pas voulu en faire un article car mes photos ne m'avaient pas semblé refléter assez bien et joliment la réalité et surtout je n'avais pas de bonnes adresses à vous partager.

Nos week-ends de queen comme on les appelle avec ma meilleure amie, sont en réalité assez simple et chill. On part deux-trois jours toutes les deux, plus ou moins loin de Paris, se vider la tête. Et sur place on se laisse un peu porter par le vent.
Je dis un peu car j'aime bien repérer des lieux, des trucs à voir/faire et noter quelques adresses de resto s'il y en a.
Lors de notre week-end à Berck, nous en avons dû en faire deux, dont une crêperie (c'est devenue notre tradition) qui étaient pas mal mais pas non plus foufou au point de m'en souvenir 2 ans après.

Car oui, cela fait déjà deux ans depuis ce chouette week-end. Et c'est seulement maintenant que j'ai eu envie de vous poster quelques photos prises durant ce week-end sous forme de diary, un peu à la manière d'un album photo finalement.


Nous étions partie le temps d'un week-end de trois jours, en prenant la route samedi matin assez tôt nous étions arrivée en fin de matinée à Berck (il faut compter 3h de route environ depuis Paris) où nous avions loué un AirBNB hyper mignon et très bien situé (on pouvait apercevoir la plage au bout de la rue, depuis une fenêtre).

Le dimanche nous sommes allées passer la journée au Touquet, pas du tout la même ambiance ni le même style que Berck, ça se sentait clairement. Pour autant j'ai bien aimé admiré les méga belles maisons, et puis la plage était agréable (même si ça manquait cruellement de baraques à frites).

Je dois avouer avoir eu une préférence pour Berck, plus simple et avec plus de charme finalement.
Nous avons eu la chance d'avoir beau temps tous le week-end (sauf la dernière matinée qui était couverte lorsque nous sommes allées voir les phoques), on ne s'est pas baignées car il y avait pas mal de vent mais je n'ai néanmoins pas résisté à l'envie de marcher les pieds dans l'eau (j'aime tellement la sensation des vagues, take me back to the sea already).




En rédigeant cet article, je me suis rendue compte que j'avais pris beaucoup moins de photos que je ne le pensais. Ca m'a surprise car j'étais persuadée qu'il y en aurait plus. Je me souviens très nettement de plein de façades, de petites ruelles... mais il semblerait que j'ai pleinement profité de ce week-end, à défaut de mitrailler chaque endroit.

Finalement ce que j'ai le plus pris en photo ce sont les phoques, c'est quelques semaines avant notre départ que j'ai appris qu'il y en avait sur les côtes françaises. Et j'ai beaucoup saoulé ma meilleure amie avec ça, car j'étais toute excitée d'en voir "en vrai", dans leur espace naturel. Ils étaient loin, mais c'était si chouette d'en voir comme ça, chez nous, en France !

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Bref, j'avais adoré ce week-end, j'ai beaucoup aimé Berck, et je ne dirais pas non pour y retourner, surtout que finalement ce n'est pas vraiment pas loin pour y aller le temps d'un week-end ! Il n'y a pas grand chose à voir et à faire (ma motivation première c'était pour voir les petites maisons de plages, mais aucune n'était installée lors de notre séjour) mais c'est hyper reposant et agréable ces plages de sables. Et puis il n'y avait pas tout ce monde, cette foule qu'il peut y avoir à Deauville/Trouville.

Pour moi, ce cadre, cette ambiance qu'il y a à Berck, c'est vraiment l'idée que je me fait d'un séjour à la mer, ce petit week-end avait été comme de vraies mini-vacances finalement.